Métaphore
- Nom féminin singulier
Définition
- en rhétorique, figure qui consiste à modifier le sens à un mot en lui attribuant une signification par comparaison sous-entendue
"métaphore" dans l'encyclopédie
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MÉTAPHORE
- Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
- 35 043 mots
Quelques pages plus loin, il assimile explicitement la métaphore à une comparaison, elle-même définie comme une métaphore développée (1407 a). Ainsi la métaphore consisterait dans l'absence d'un des deux termes de la comparaison, et surtout de tout terme comparatif (comme, ainsi, de même, tel, etc.). On distingue deux types possibles de métaphores.
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FONTANIER PIERRE (1768-1844)
- Écrit par Robert SCTRICK
- 1 483 mots
Comme son illustre devancier avait déjà reconnu le lien entre les deux premières, on peut tenir cette double offensive comme l'acte de naissance en deux temps de la rhétorique actuelle qui appuie ses analyses sur la bipolarisation métaphore/métonymie. On a pu dire que, plusieurs générations avant le structuralisme de Jakobson, Fontanier établit un « modèle perceptif spatialisé » fait de contiguïté (métonymie), d'intersection (synecdoque) et de superposition (métaphore).
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LA LOGIQUE DU VIVANT (F. Jacob) Fiche de lecture
- Écrit par Antonine NICOGLOU
- 4 999 mots
C’est le cas par exemple de la métaphore du « programme génétique ». Alors que cette métaphore renvoie désormais volontiers à l’idée d’une « destinée » propre aux individus qui serait en quelque sorte « inscrite dans leurs gènes » – qu’il s’agisse d’ailleurs pour les utilisateurs de cette métaphore de cautionner cette idée ou de la rejeter –, la conception exposée par Jacob dans cet ouvrage apparaît bien plus subtile.
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SYLLEPSE, rhétorique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 869 mots
Ce dernier peut l'être par métonymie, synecdoque ou métaphore (Fontanier). « Je percerai le cœur que je n'ai pu toucher » (Racine, Andromaque). Le mot cœur est ici à la fois l'organe vital et la métaphore du lieu de la sensibilité affective.
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ALLÉGORIE, notion d'
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 7 995 mots
Une première conception de l'allégorie provient de la rhétorique (Cicéron, Quintilien) : elle définit comme une « métaphore continuée » cette manière de parler qui désigne une chose par une autre (du grec allos, « autre », et agoreuein, « parler en public »). La métaphore, ou transposition, est une figure d'analogie : une comparaison implicite entre deux termes, suivant un rapport de ressemblance (éventuellement de contre-ressemblance, d'opposition).