Métapsychique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- (vieilli) parapsychologique
Employé comme nom
- (vieilli) parapsychologie
"métapsychique" dans l'encyclopédie
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RICHET CHARLES (1850-1935)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 4 100 mots
- 1 média
Il désigna son approche sous le nom de métapsychique, poursuivant notamment, par des enquêtes sur l'hypnose provoquée à distance, les recherches entreprises une trentaine d'années auparavant par Pierre Janet sur les phénomènes de suggestion. Gabriel GACHELIN
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DAÏMÔN
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 4 596 mots
Que les irruptions du daïmonique dans le monde humain se réalisent spontanément ou par une technique métapsychique ; il semble que ces puissances (H. Corbin parle d'« énergies ») se manifestent toujours comme des entités psychiques plus ou moins autonomes. Elles s'accompagnent de tout un ensemble caractéristique de visions, de voix, de traces sémantiques telles que blessures, brûlures, hématomes (ou au contraire d'une insensibilisation comme dans les marches sur le feu), de prémonitions, d'anamnèses, de sorties du corps, de lévitations, etc.
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RAYMOND MARCEL (1897-1981)
- Écrit par Michel COLLOT
- 4 392 mots
Enfin, à travers les œuvres étudiées, c'est une réflexion personnelle sur les pouvoirs de la poésie que Raymond propose, insistant sur cette « sensibilité métaphysique » et « métapsychique » qui permet au poète de découvrir un ordre du monde inaccessible à la science, et d'explorer « l'arrière-fond de l'esprit ». Qualités qui sont aussi celles de Marcel Raymond ; ce n'est pas un hasard si cette critique « d'adhésion » trouve son objet privilégié dans une poésie conçue essentiellement comme « participation ».
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MARCEL GABRIEL (1889-1973)
- Écrit par Lucien JERPHAGNON
- 6 246 mots
Si fort est le sentiment d'avoir à partager une destinée mortelle qu'il aura poussé Gabriel Marcel à explorer les ressources supposées du métapsychique. Pourtant, chez ce converti, « cerné, submergé par le christianisme », chez ce catholique romain baptisé à quarante ans, c'est dans la foi au Dieu de l'Évangile que se consomment les mystères de la destinée tragique des hommes, plus d'ailleurs que ne s'y résolvent ses problèmes.
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SOI (psychologie)
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 7 292 mots
- 1 média
C'est ainsi sur la base de la philosophie indienne (Bhagavad-Gītā, Upaniṣad, Atharva-Veda), puis du bouddhisme et enfin de la pensée chinoise (Le Secret de la Fleur d'or, Yi jing) que Jung a pu comprendre l'inconscient comme un processus de transformation permettant d'actualiser en toute âme individuelle une totalité métapsychique a priori. Noyau des énergies contraires, dépassement de leurs oppositions, conjonction de l'être et du connaître, tel apparaît, pour la conscience, le soi.