Métastabilité
- Nom féminin singulier
Définition
- caractère d'un système métastable
"métastabilité" dans l'encyclopédie
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MÉTASTABILITÉ
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 5 940 mots
Précisément, le terme « métastabilité » (créé, semble-t-il, par N. Wiener, Cybernetics, 1948) vient exprimer philosophiquement la portée scientifique de cette nouvelle approche de la réalité phénoménale. Physiquement, la métastabilité désigne des potentialités d'émergence d'une forme structurellement stable à partir de conditions conflictuelles d'un substrat.
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SURFUSION
- Écrit par Pierre MOYEN
- 983 mots
La surfusion est un cas particulier de métastabilité, qui ne peut se produire qu'avec un liquide très pur et ne contenant pas de germes cristallins. Même dans ces conditions, la surfusion cesse à une température, dite de nucléation, en dessous de laquelle le liquide cristallise, même en l'absence de tout germe. Pour l'eau, cette température de nucléation vaut environ — 40 0C.
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RÉMANENCE, physique
- Écrit par Viorel SERGIESCO
- 2 577 mots
La rémanence est un cas particulier de métastabilité.
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VAN DER WAALS JOHANNES DIDERIK (1837-1923)
- Écrit par Paul GLANSDORFF
- 3 105 mots
L'influence à longue portée — c'est-à-dire jusqu'à nos jours — de la théorie de Van der Waals n'en reste pas moins considérable, car elle illustre l'interprétation fondamentale du phénomène de transition de phase, par la découverte du mécanisme responsable de l'existence de zones de stabilité, de métastabilité et d'instabilité au sein d'un milieu en équilibre homogène.
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PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2016
- Écrit par Bernard PIRE
- 5 981 mots
- 3 médias
En 1972, Thouless et Kosterlitz démontrent le contraire dans un article titré « Sur l’ordre, la métastabilité et les transitions de phase dans les systèmes bidimensionnels ». Les deux chercheurs écossais qui enseignaient alors au département de physique mathématique de l’université de Birmingham (Royaume-Uni) proposent une nouvelle définition de l’ordre – qu’ils appellent ordre topologique – dans un tel système, et insistent sur la possibilité d’une transition de phase caractérisée par un changement de réaction du système à une perturbation externe.