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Mère

  • Nom féminin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. pure, fine

Employé comme nom

  1. femme qui a donné naissance à un ou plusieurs enfants
  2. femme qui élève un ou plusieurs enfants
  3. femelle qui a un ou plusieurs petits
  4. en religion, supérieure d'un ordre religieux
  5. familièrement, femme d'un certain âge ("la mère Michel")
  6. femme qui est comme une mère
  7. origine, source
  8. femme à l'origine d'une race ; par analogie, état qui a fondé les colonies ; par extension, pays d'origine
  9. matrice ou moule
  10. pellicule qui se forme à la surface du vinaigre par fermentation

Expressions autour de ce mot

  1. mère goutte : premier vin, première huile qui coule du pressoir

"mère" dans l'encyclopédie

  • MÈRE TERESA (1910-1997)

    • Écrit par Anne SEBBA
    • 6 201 mots
    • 2 médias

    Au beau milieu d’un xxe siècle largement sécularisé, mère Teresa fut un témoin intransigeant de la foi religieuse traditionnelle. Elle a su capter la soif de spiritualité du monde entier, attirant à elle des soutiens bien au-delà de l'Église catholique, et fut tenue pour un suprême exemple d'humilité, de dévotion et de charité envers les plus pauvres parmi les pauvres.

  • MÈRE ET FILS (A. Sokourov)

    • Écrit par Michel ESTÈVE
    • 7 703 mots

    Mère et fils est un poème cinématographique sur la mort d'un être très cher. Certes, par moment, la mère exprime sa douleur et sa crainte de la mort. Mais, loin d'évoquer une agonie redoutable, à l'image de la Passion du Christ, telle que la décrit par exemple Bernanos (L'Imposture, Dialogues des carmélites) , les dernières heures de la mère évoquent un lent et paisible endormissement.

  • LE SOURIRE DE MA MÈRE (M. Bellocchio)

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 5 414 mots

    Ses frères et ses tantes se sont ligués pour faire reconnaître la sainteté d'une femme qui a été assassinée par un de ses fils devenu fou : le garçon proférait d'horribles jurons que la mère cherchait à empêcher. Sa folie est peut-être venue d'un manque d'affection de la part de la mère, dont l'attitude souriante dissimulait une profonde indifférence.

  • CONTES DE MA MÈRE L'OYE

    • Écrit par Marc SORIANO
    • 4 441 mots

    Une analyse interdisciplinaire, à partir de données convergentes, a montré, en 1972, que le titre de Contes de ma mère l'Oye superposé au premier et fort étrange est, en réalité, le plus bref des Contes de Perrault et un épisode de la querelle des Anciens et des Modernes : une croyance populaire prétendait que les oies et les jars mutilaient les petits garçons.

  • GRANDE MÈRE DES DIEUX

    • Écrit par Richard GOULET
    • 4 358 mots

    Le nom officiel complet que lui donnaient les Romains était Mater deum magna Idaea (la Grande Mère des dieux, déesse de l'Ida). Les légendes s'accordent pour situer l'origine du culte de la Grande Déesse ou Mère des dieux en Phrygie, en Asie Mineure ; et le centre de son culte fut, à l'époque classique, Pessinonte, mais le fait qu'il ait existé plusieurs déesses semblables en dehors de la Phrygie montre que la Grande Mère n'était que la forme phrygienne d'une déesse de la nature commune à toute l'Asie Mineure.

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