Mégalomanie

"mégalomanie" dans l'encyclopédie

• PARALYSIE GÉNÉRALE

  • Écrit par François BOURNÉRIAS
  • 953 mots

  Ses symptômes, qu'il faut distinguer de ceux de la paralysie au sens actuel du terme, révèlent une marche vers la démence, accompagnée ou non de troubles psychopathiques (mégalomanie), éventuellement de troubles moteurs auxquels peuvent s'ajouter des troubles de l'écriture. En réalité, on se trouve en présence d'une méningo-encéphalite syphilitique ; l'altération du liquide céphalo-rachidien est un bon élément de diagnostic.

• NIAZOV SAPARMOURAD (1940-2006)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 934 mots

  Mégalomanie monumentale, culte de la personnalité sous toutes les formes, contrôle culturel et religieux généralisé, limogeages et arrestations arbitraires : Niazov réunit tous les ingrédients qui définissent le dictateur « au nom du peuple ».

• PARAPHRÉNIE (histoire du concept)

  • Écrit par Georges TORRIS
  • 2 191 mots

  Il y a indiscutablement, en effet, une maladie qui commence autour de trente-cinq ans, qui atteint très peu les fonctions du moi et qui ne s'oppose pas à la continuation d'une vie normale pendant fort longtemps, et quelquefois indéfiniment ; seuls quelques intimes sont mis par le délirant dans la confidence du monde imaginaire qu'il s'est créé et où se mêlent, en une aventure qui prend des dimensions cosmiques, la fable, le fantastique, la mégalomanie, un peu de persécution, beaucoup d'occultisme et de surnaturel.

• INTROJECTION

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 2 765 mots

  Dans le développement psychique de l'enfant, Ferenczi appelle « phases d'introjection » les phases de toute-puissance, où tout ce qui est vécu par l'enfant l'est comme faisant partie intégrante de lui-même ; le monde extérieur n'est pas encore constitué (mégalomanie narcissique). De Freud citons seulement cette phrase (Le Moi et le Ça) : « L'objet auquel on a renoncé au-dehors, parce que haï, est introduit à la place de l'idéal du moi .

• MAGNAN JACQUES JOSEPH VALENTIN (1835-1916)

  • Écrit par Jacques POSTEL
  • 2 830 mots

   Lasègue, en en précisant la marche régulière et systématique qui évolue vers la mégalomanie. Sur le plan thérapeutique, Magnan est résolument partisan du no-restraint et de la suppression de l'isolement cellulaire. En revanche, il recommande l'alitement, en faisant une véritable méthode de clinothérapie. Il s'intéresse vivement aux problèmes d'assistance, et demande le rajeunissement et la transformation des asiles, en considérant que l'organisation du service médical des aliénés doit demeurer la clé de voûte du traitement.