Mégastructure

"mégastructure" dans l'encyclopédie

• CIRIANI HENRI (1936- )

  • Écrit par François CHASLIN
  • 10 822 mots

  Leur proposition pour ce quartier de sept mille logements situé dans une ville nouvelle, d'une monumentalité inégalée, est une colossale mégastructure linéaire d'une vingtaine de niveaux, longue de 500 mètres, articulée par des tours, des bâtiments-ponts et de grands pans obliques aux terrasses étagées. Elle est conçue dans un esprit assez proche des démarches « territoriales » italiennes des mêmes années comme celles que menaient, par exemple, Vittorio Gregotti ou Mario Fiorentino avec son immeuble de 1 kilomètre de long dans la périphérie romaine.

• LE RICOLAIS ROBERT (1894-1977)

  • Écrit par David Georges EMMERICH
  • 11 344 mots

   » Cela en vertu du but suprême qu'il définit par une boutade : « Portée infinie, poids nul ! » Ses recherches portent sur les structures tendues de forme tubulaire ; leur emploi comme mégastructure de circulation urbaine, le Skyrail, est la meilleure illustration de cette tendance qu'il présente avec la conclusion autodestructrice suivante : « Appliquées aux êtres animés, les lois de la matière inorganique, bien que ces deux ordres relèvent l'un et l'autre des lois de la géométrie et de la physique, seront sans doute à l'origine de monstrueuses révolutions.

• HÔTEL DE VILLE

  • Écrit par Pascal LIÉVAUX-SENEZ
  • 20 303 mots
  • 1 média

   Bakema), ainsi que le gigantesque édifice de Boston (1964-1969, Gerhard Kallmann, Noel McKinnell et Edward Knowles), mégastructure d'éléments répétitifs adaptés à toutes les fonctions d'un hôtel municipal. Au Japon, l'architecte Kenzo Tange a réalisé plusieurs palais communaux dont celui de Tōkyō (1952-1957). Échappant à l'uniformité de l'architecture internationale, il reprend, en les épurant, certaines formes de l'architecture traditionnelle.

• AFGHANISTAN

  • Écrit par Daniel BALLAND, Gilles DORRONSORO, Mir Mohammad Sediq FARHANG, Pierre GENTELLE, Sayed Qassem RESHTIA, Olivier ROY, Francine TISSOT et Encyclopædia Universalis
  • 205 233 mots
  • 19 médias

  Les Pashtouns, tribalisés au sein d'une mégastructure généalogique patrilinéaire qui les fait mythiquement descendre d'un ancêtre commun, et par ailleurs fondateurs de l'État afghan moderne (1747) au sein duquel ils sont toujours restés politiquement dominants, représentent sans doute près de 40 % de la population, surtout concentrés dans le sud du pays ; les Tadjiks, parlant le dari, variante orientale du persan et lingua franca du pays, en constituent autour de 25 %, principalement dans l'Ouest et le Nord-Est ; les Baloutches, disséminés dans les déserts bordiers de la frontière méridionale, sont moins de 2 % ; beaucoup plus nombreux (environ 15 %), les Hazaras du centre de l'Hindou-Kouch représentent le cas particulier d'une population d'origine turco-mongole linguistiquement iranisée.