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Mélismatique

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en musique, désigne un style musical comportant des mélismes

"mélismatique" dans l'encyclopédie

  • JACOTIN LES

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 1 082 mots

    Celles à trois voix qu'édita Antico à Venise (1536) viennent-elles du même auteur ? Comme elles rappellent la tradition flamande (écriture mélismatique particulière), elles pourraient être attribuées à Jacob Godebrye, surnommé lui aussi Jacotin et qui fut chantre à la cathédrale d'Anvers de 1479 à 1529 ; il est l'auteur de motets et de chansons publiées par Petrucci, Salblinger, Ott, Rhaw et Ballard.

  • WILLAERT ADRIAN (1490 env.-1562)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 2 668 mots

    Plusieurs techniques y sont employées (cantus firmus et écriture en canon, imitation libre, déclamation juste et claire sans ornement mélismatique et aux phrases courtes) et dénotent l'influence française. Les neuf messes de Willaert sont du type messe-parodie. Dans ses compositions vocales profanes, on retrouve la prosodie typique de l'esthétique française (plus de soixante-cinq chansons françaises) ainsi que la mélodie et la carrure rythmique des chants populaires italiens (quatorze Canzone villanesche alla napolitana, 1545).

  • BINCHOIS GILLES DE BINCHE dit (1400 env.-1460)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 3 285 mots
    • 1 média

    Dans Mon cuer chante joyeusement (Charles d'Orléans), il dose avec bonheur style mélismatique et style syllabique. Les chansons courtoises obéissent à une forme unique : superius, à qui est confiée la mélodie principale, ténor et contre-ténor ; ce dernier complète l'harmonie et peut être confié à un instrument. Quant aux cadences, Binchois leur reconnaît une fonction organisatrice précise : elles sont soit traitées en faux-bourdons, soit établies sur le rapport dominante-tonique, laquelle est atteinte par la tierce inférieure (rarement par la sensible).

  • LITANIES

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 7 372 mots

    La réponse de la foule est toujours une brève invocation, ainsi : Amen, Kyrie eleison (non mélismatique), Te rogamus, audi nos ; Libera nos Domine ; Ora pro nobis... (ou leurs équivalents français de la liturgie contemporaine). À la fin du Moyen Âge, du xiie au xive siècle, se répandit en Occident la litanie d'origine non liturgique, laquelle naquit vraisemblablement en Irlande (viiie siècle) et qui fleurit notamment dans les livres d'heures.

  • PLAIN-CHANT

    • Écrit par Jean JEANNETEAU et Pierre-Paul LACAS
    • 19 115 mots
    • 6 médias

    Esthétique et caractères musicaux On donne habituellement à l'originalité du chant grégorien les caractères suivants : le diatonisme, de modalité antique, sans chromatisme véritable, ni sensible (émotivité moindre) ; l'indivisibilité du temps premier (rythmique calme) ; une métrique libre qu'on appelle à tort « rythme libre », dans la succession binaire ou ternaire (il y a quelques théories « mensuralistes » dont les interprétations sont assez divergentes) ; l'importance de l'accentuation latine ; une certaine indépendance de la rythmique vis-à-vis de l'intensité (contrairement aux habitudes de la musique occidentale, dans laquelle la métrique est liée à l'existence de temps forts et de temps faibles) ; l'importance relative de la mélodie et du texte montre, en une première vision, trois styles : le syllabique, le semi-orné et le mélismatique (très fleuri) ; le répertoire se classe en huit modes.

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