Mélodisme

"mélodisme" dans l'encyclopédie

• VIVIER CLAUDE (1948-1983)

  • Écrit par Alain FÉRON
  • 13 717 mots

  À la fois colonne vertébrale de ce « mélodisme » et sa parure la plus chatoyante, ce dernier sera le timbre, pensé par Claude Vivier au travers d'un des concepts fondamentaux de la musique spectrale : la synthèse sonore (un concept dont le but consiste à créer des sonorités nouvelles complexes en imaginant les conséquences de la mise « en œuvre » des qualités acoustiques mêmes).

• STOCKHAUSEN KARLHEINZ (1928-2007)

  • Écrit par Claude SAMUEL
  • 15 769 mots
  • 1 média

  Est-ce le retour à un mélodisme simplifié ou, plutôt, le ralliement à ce que l'on pourrait appeler l'esthétique de l'innocence perverse ? N'est-ce pas d'abord, dans l'esprit du compositeur, ce « dialogue mystique avec les puissances surnaturelles », dont parle justement le musicologue Jean-Jacques Nattiez ? Stockhausen s'est amplement expliqué sur ce sujet : « L'aspect essentiel de ma musique est toujours religieux et spirituel ; l'aspect technique est un simple commentaire.

• OPÉRA Histoire, de Pelléas à nos jours

  • Écrit par Harry HALBREICH et Christian MERLIN
  • 33 271 mots
  • 11 médias

  De telles recherches posent avec acuité la question du chant, à une époque où le mélodisme passe volontiers pour dépassé : la voix est totalement absente du Teorema (1992) de Giorgio Battistelli, elle est uniquement parlée dans Cassandre (1994) de Michael Jarrell, mêle parlé et chanté dans Des saisons en enfer (1999) de Marius Constant, se joint à l'électronique dans Inquest of Love (1993) de Jonathan Harvey, et les chanteurs en tenue de concert ne participent pas à l'action dans Venus und Adonis (1997) de Hans Werner Henze.