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Méprise

  • Nom féminin singulier
  • Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier

Définition

  1. erreur

Expressions autour de ce mot

  1. par méprise  : à cause d'une erreur

Forme dérivée du verbe « mépriser »

"méprise" dans l'encyclopédie

  • EBNER-ESCHENBACH MARIE VON (1830-1916)

    • Écrit par Marie-Claude DESHAYES
    • 959 mots

    Son œuvre la plus importante est un des derniers romans d'éducation, L'Enfant assisté (Das gemeinde Kind, 1887) : un petit paysan morave, rejeté par la société à cause de son origine — il est fils d'un criminel et d'une prisonnière condamnée à tort —, lutte contre les préjugés d'un monde qui le méprise et qui l'opprime. On rattache généralement l'œuvre de Marie von Ebner-Eschenbach au courant littéraire issu de Charles Dickens.

  • KAMBUJARĀJALAKṢMĪ, princesse cambodgienne (XIIe s.)

    • Écrit par Claude JACQUES
    • 1 131 mots

    ), roi du Zhenla, ait envahi le Funan, de la maison duquel il était pourtant issu ; Kambujarājalakṣmī, princesse présumée du Zhenla (dont le nom signifie « la fortune des rois Kambuja ») sert alors utilement cette hypothèse : une méprise laissa croire qu'elle est l'épouse de Bhavavarman Ier ; comme elle appartenait elle-même, croit-on, à la maison du Zhenla, elle justifiait la présence de son époux sur le trône de son pays ; des dissensions dans la famille de Bhavavarman pouvaient expliquer le reste.

  • ANTISTHÈNE (env. 440-env. 370 av. J.-C.)

    • Écrit par Pierre HADOT
    • 1 268 mots

    Sa morale annonce celle du cynisme par son refus des conventions sociales : le sage ne vit pas selon les lois de la cité, mais selon celles de la vertu ; il se proclame citoyen du monde, n'a besoin de rien, donc se contente de peu, méprise les honneurs et les richesses, considère comme un bien l'obscurité et la peine.

  • MARGUERITTE VICTOR (1866-1942)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 1 635 mots

    Il collabore pendant plus de dix ans avec son frère ; mais, dans le même temps, il écrit quelques pièces pour le théâtre, par exemple La Double Méprise (1898), adaptée de Calderón. À partir de 1907, il publie de nombreux romans à succès qui exploitent un réalisme assez cru. Déjà dans Prostituée (1907), l'étude d'un problème social, qu'il traite d'ailleurs avec beaucoup de justesse, se mêle à des notations d'un érotisme complaisant.

  • PETIT POUCET LE

    • Écrit par Marc SORIANO
    • 2 010 mots

    La moralité, d'un ton grinçant et revendicatif, affirme avec force les droits du cadet : « On le méprise, on le raille, on le pille/Et pourtant [...]. C'est ce petit marmot/qui fera le bonheur de toute la famille. »

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