Métaphysicien
- Nom masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui est tourné vers les problèmes abstraits
Employé comme nom
- philosophe spécialiste de la métaphysique, partie de la philosophie qui s'intéresse à la connaissance de l'être absolu, aux principes premiers et premières causes
"métaphysicien" dans l'encyclopédie
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LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM, en bref
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 974 mots
- 1 média
Métaphysicien hors pair, esprit baroque, fin diplomate, polyglotte (il écrit aussi bien en français qu'en latin ou en allemand), Leibniz a marqué son siècle et fécondé jusqu'à nos jours les esprits les plus singuliers (Heidegger, Russell, Deleuze...).
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ROBINET JEAN-BAPTISTE RENÉ (1735-1820)
- Écrit par Valérie CHANSIGAUD
- 1 262 mots
Considéré comme métaphysicien plutôt que naturaliste, Robinet est connu pour sa « proto-théorie » du transformisme qui affirme que les êtres actuels découleraient d'un prototype originel par des modifications successives : les créatures les plus simples seraient apparues en premier, l'être humain en dernier, selon un plan prévu par la sagesse de Dieu.
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SHANKARA
- Écrit par François CHENET
- 1 359 mots
Illustre métaphysicien et grand réformateur religieux, rénovateur de l'hindouisme, Shankara (Śaṅkara) est celui des penseurs orthodoxes qui a laissé la marque la plus forte sur l'indianité. Il est né dans la première moitié du viiie siècle (on ne retient plus la datation traditionnelle 788-826) dans le village de Kaladi en pays malabar, en Inde du Sud.
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ASTHÉNIE
- Écrit par Georges TORRIS
- 2 095 mots
La carrière moderne de l'expression remonte à John Brown (1735-1788), « le métaphysicien de la médecine ». Pour le fameux Écossais, les maladies sont toutes générales et dues à un excès ou un défaut d'« incitation » ; les maladies asthéniques, les plus nombreuses, sont soit directes, par hypersthénie et épuisement de l'incitabilité, soit indirectes, par insuffisance ou défaut des « excitants ».
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LAVELLE LOUIS (1883-1951)
- Écrit par Jean-Louis DUMAS
- 2 035 mots
Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son œuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Être (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol.