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Maçon

  • Nom masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. en zoologie, se dit d'oiseaux et d'insectes qui construisent leurs nids avec de la terre, de la cire ("abeille maçon ne")

Employé comme nom

  1. ouvrier dont le métier est de construire en employant de la pierre, de la brique, du mortier
  2. membre de la franc- maçon nerie, association jadis secrète basée sur l'entraide et la philanthropie internationale (franc- maçon )

"maçon" dans l'encyclopédie

  • MÂCON

    • Écrit par Robert CHAPUIS
    • 2 873 mots
    • 2 médias

    La Renaissance, puis surtout les xviie et xviiie siècles, lèguent à la ville couvents, hospice, quais, pont Saint-Laurent et, construits par la noblesse de robe et la bourgeoisie, de beaux hôtels, dont celui de Senecé, où Mâcon honore, dans un musée, la mémoire du plus illustre de ses fils, Lamartine. Au xviiie siècle, Mâcon vit de son port, de la vigne et du commerce du vin mais serait restée une petite ville si elle n'avait bénéficié d'une double chance, aux dépens de Chalon-sur-Saône : sa désignation par la Constituante comme chef-lieu d'un département, malgré sa position excentrée, et l'obtention, grâce à Lamartine, de la jonction du P.

  • FRANC-MAÇONNERIE

    • Écrit par Roger DACHEZ et Luc NEFONTAINE
    • 58 859 mots

    Au xviiie siècle déjà, dans l'une des premières divulgations publiques des usages maçonniques, un auteur avait ainsi mis en garde ses lecteurs : « Pour le public un franc-maçon / Sera toujours un vrai problème / Qu'il ne saurait résoudre à fond / Qu'en devenant maçon lui-même » (Le Secret des francs-maçons, 1744). Plus de 250 ans plus tard, il appartient néanmoins au maçonnologue de surmonter ce dilemme qui n'a pourtant rien perdu de son actualité.

  • MAÇONNERIE EN BLOCAGE

    • Écrit par Gilles SAURON
    • 1 193 mots
    • 1 média

    L'utilisation du mortier, formé d'un mélange de sable ou de pouzzolane (sable volcanique) et de chaux, pour lier de petits blocs de roche concassée, a constitué une révolution des techniques de construction dans toutes les zones contrôlées par le pouvoir de Rome. Ce type de maçonnerie appelée opus caementicium permettait le recours à une main-d'œuvre peu qualifiée pour construire rapidement et à bas prix de grands édifices offrant d'audacieux partis architecturaux, comme des couvertures hémisphériques de grande portée.

  • SEDAINE MICHEL JEAN (1719-1797)

    • Écrit par Denise BRAHIMI
    • 2 560 mots

    Pour vivre, il se fait maçon ; Diderot nous dit que son ami « a gâché le plâtre et coupé la pierre trente-cinq ans de sa vie » et Sedaine lui-même se présente à ses contemporains comme « maçon poète ». Car il a le goût des lettres. Il publie des pièces poétiques d'un caractère franc et enjoué, comme l'Épître à mon habit, mais sa vocation le porte vers le théâtre : de 1756 à 1761, il écrit une suite de comédies à ariettes, Le Diable à quatre, Blaise et le savetier, etc.

  • LE BRETON GILLES (1500 env.-1553)

    • Écrit par Robert FOHR
    • 811 mots

    Fils du maître maçon parisien Jean Ier Le Breton, qui, vers 1522, travaillait à la chapelle gothique du château de Vincennes, Gilles est aussi le frère de Guillaume et de Jacques Le Breton, constructeurs du château de Villers-Cotterêts (1533). Après avoir travaillé au couvent des Trinitaires de Fontainebleau (1527), il fut chargé, seul semble-t-il, des travaux d'extension du château royal : les adjonctions qui lui sont attribuées témoignent d'un style hybride, passablement retardataire par rapport aux autres constructions de François Ier, comme Chambord ou le château de Madrid.

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