Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Maître

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. essentiel, principal
  2. qui a toutes les qualités d'un maître
  3. qui est le premier parmi tous ceux qui exercent sa profession ( maître compagnon)
  4. qui a de la force, de la valeur, de l'efficacité (le maître mot, l'atout maître )

Employé comme nom

  1. personne qui dirige, qui exerce le pouvoir
  2. celui qui a les pleins pouvoirs dans un lieu, un domaine particuliers (être maître chez soi, le capitaine est le seul maître à bord)
  3. enseignant dans une école primaire, précepteur
  4. celui qui a la pleine possession d'une chose, d'un bien
  5. artisan enseignant aux apprentis
  6. celui qui excelle dans un art, une science, un domaine particulier
  7. en arts, peintre, sculpteur qui dirigeait un atelier et par extension, peintre ancien dont l'œuvre a la qualité de celle d'un maître d'atelier
  8. personne prise pour modèle, dont on est le disciple
  9. titre donné aux avocats, aux notaires
  10. en jeux, carte de jeu faisant la levée
  11. ce qui commande la conduite de quelqu'un

Expressions autour de ce mot

  1. être maître de soi : se dominer, garder sa maîtrise
  2. être maître de faire quelque chose : être libre de faire quelque chose

"maître" dans l'encyclopédie

  • MAÎTRE DES REQUÊTES

    • Écrit par Frédéric BLUCHE
    • 2 403 mots

    Enfin, et c'est l'essentiel, ils peuvent cumuler leur office (vénal) de maître des requêtes avec une commission (gratuite et révocable) d'intendant. Au xvie siècle beaucoup d'intendants, au xviie siècle la grande majorité, au xviiie la quasi-totalité des intendants de province sont maîtres des requêtes. Cette mobilité explique le surnom donné par le marquis de Mirabeau à l'office de maître des requêtes : « une charge de passe-partout ».

  • MAÎTRE MARTIN (XIIIe s.)

    • Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
    • 819 mots

    Il est vraisemblable, en se fondant sur son nom et sur le style de l'édifice que Maître Martin était soit français, soit formé en France.

  • MAÎTRE DE NAUMBURG (XIIIe s.)

    • Écrit par Anne PRACHE
    • 1 763 mots

    La conception de ces statues et des reliefs du jubé qui clôture le chœur est attribuée à un maître anonyme, le Maître de Naumburg, dont l'atelier dut venir de Mayence vers 1249 pour travailler à Naumburg jusqu'aux environs de 1260. Les statues ne représentent ni les Apôtres ni des saints mais, fait unique dans une église gothique du xiiie siècle, des laïques, les nobles saxons fondateurs de la cathédrale, dont la célèbre margravine Uta.

  • MAÎTRE DE BOURGES (XIIe s.)

    • Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
    • 831 mots

    Les conceptions architecturales du Maître de-Bourges s'opposent à celles du Maître de Chartres qui est pourtant son contemporain. Il ne cherche pas à définir le volume intérieur de la cathédrale à partir du principe de la répétition d'une même cellule. Il tente au contraire d'ouvrir les différents volumes les uns sur les autres, grâce à l'adoption d'un plan et d'une élévation appropriés : doubles collatéraux, hauteur donnée aux grandes arcades, supports réduits en diamètre et surtout suppression du transept, ce qui permet de ne pas interrompre le vaisseau longitudinal.

  • MAÎTRE DE CHARTRES (fin XIIe s.)

    • Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
    • 910 mots

    L'architecte qui conçut en 1194 et réalisa en grande partie la cathédrale de Chartres de 1194 à 1230-1235, demeure anonyme. On l'a dit originaire de l'Aisne, ce qui demeure hypothétique. Il renouvelle la conception architecturale de son temps par une redéfinition du volume intérieur dont l'élément de base devient la travée, utilisée comme un module répétitif.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.