Maïs-fourrage

"maïs-fourrage" dans l'encyclopédie

• MAÏS

  • Écrit par Jean-Paul CHARVET
  • 16 213 mots
  • 5 médias

  Aux latitudes les plus septentrionales et dans les régions d'élevage intensif (comme en Bretagne), le maïs est en général cultivé non pas pour ses grains, mais en tant que maïs-fourrage : la totalité de la plante se trouve alors consommée par les animaux, en général après avoir été broyée (maïs-ensilage). Dans bien des régions, le maïs-fourrage a constitué la base de la révolution fourragère : en effet, un hectare de maïs-fourrage peut fournir de trois à quatre fois plus d'unités fourragères qu'un hectare de prairie naturelle.

• MARÉES VERTES

  • Écrit par Alain MENESGUEN
  • 4 044 mots

  Celui-ci prévoit notamment d'abandonner le maïs-fourrage au profit de l'herbe sur les 170 exploitations agricoles du bassin versant. Dans la pratique, cela implique de porter à 60 p. 100 en 2015 (contre 47 p. 100 en 2007) la part des prairies dans la surface agricole utile. Mais les très fortes concentrations actuelles en nitrate des eaux de surface et des nappes profondes incitent à penser qu'une baisse significative des marées vertes en Bretagne demandera déjà de cinq à dix ans dans le cas d'une très forte réduction des excès de fertilisation agricole, beaucoup plus sinon.

• CÉRÉALES

  • Écrit par Jean-Paul CHARVET
  • 34 390 mots
  • 14 médias

  Base de l'alimentation humaine en Amérique centrale, largement employé ailleurs pour l'alimentation des animaux granivores, il est aussi utilisé aujourd'hui pour produire du fourrage – on parle alors de maïs-fourrage, la plante étant dans ce cas entièrement récoltée en vert –, et un biocarburant : l'éthanol. Aux États-Unis, la part de la production de maïs utilisée pour l’élaboration de l’éthanol est devenue, depuis 2010, équivalente à celle qui sert en alimentation animale, soit 125 millions de tonnes par an.

• LORRAINE

  • Écrit par André HUMBERT et René TAVENEAUX
  • 41 733 mots
  • 11 médias

  Pour apprécier plus justement la place de l'élevage, il convient de prendre en compte les 69 100 hectares de cultures fourragères – principalement de maïs-fourrage – qui représentent 6 p. 100 de la SAU, mais aussi une partie des surfaces céréalières dont la production est réservée à l'alimentation animale. Au total, donc, les surfaces consacrées à l'élevage – quoique en baisse – dépassent celles qui sont réservées aux autres cultures, d'abord aux céréales qui, avec environ un tiers de la SAU, occupent l'essentiel des labours.