Macabre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- qui se rapporte à la mort, aux squelettes
"macabre" dans l'encyclopédie
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DANSE MACABRE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 399 mots
- 1 média
Thème de prédilection des peintres et des graveurs, la danse macabre a peu inspiré les sculpteurs : on citera pour la France la danse macabre en bois de l'aître Saint-Maclou à Rouen et celle du cimetière Saint-Saturnin à Blois ; pour l'Allemagne la danse macabre du Georgenthor, sculptée au xvie siècle.
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Requiem en ut majeur, GOUNOD (Charles)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 815 mots
Son thème de plain-chant initial a souvent été utilisé comme figure symbolique et expressive du funèbre et du macabre (Symphonie fantastique de Berlioz, Danse macabre de Liszt, Troisième Symphonie, avec orgue, de Saint-Saëns...). Esthétique Considéré par Ravel comme le véritable instaurateur de la mélodie en France, Gounod recherche avant tout la pureté de la ligne, la clarté du discours.
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HANNIGAN BARBARA (1971- )
- Écrit par Pierre BRETON
- 5 121 mots
- 1 média
Elle interprète en première mondiale – parmi plus de quatre-vingt créations à son actif – le cycle de mélodies dont elle est dédicataire, Let Me Tell You de Hans Abrahamsen (2013), et inscrit fréquemment à ses programmes Mysteries of the Macabre, une transcription symphonique de l’opéra Le Grand Macabre de György Ligeti. Elle fait ses débuts au Carnegie Hall de New York dans des œuvres de Peter Eötvös (2009).
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ROLLINAT MAURICE (1846-1903)
- Écrit par Claude BURGELIN
- 822 mots
Son inspiration est marquée par l'influence de Baudelaire ; on retrouve dans ses poèmes les dominantes de la sensibilité symboliste (goût du vague, du nostalgique, de l'angoisse indécise aux lointaines résonances religieuses, et également goût du macabre). Rollinat se retire dans la Creuse, où il écrit de nombreux poèmes inspirés par la nature et le monde rustique.
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VAUZELLES JEAN DE (1495 env.-env. 1559)
- Écrit par Catherine TRESSON
- 907 mots
On lui doit peut-être le Blason des Cheveux, mais surtout il composa le Blason de la Mort, méditation macabre et édifiante, intéressante surtout par sa thématique entièrement médiévale. Ce blason fut illustré de gravures par Holbein le Jeune sous le titre de Les Simulacres et historiées faces de la Mort ou de Danse des morts (1538).