Machiavélique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en histoire, relatif à Machiavel, conforme à sa pensée
- sans scrupule, perfide
Synonyme
- machiavélien
"machiavélique" dans l'encyclopédie
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MACHIAVEL (1469-1527)
- Écrit par Jean-François DUVERNOY
- 36 849 mots
- 1 média
C'est le sens le plus dégradé de l'estampille « machiavélique ». Ainsi, pour les penseurs de la Réforme, les machiavéliques sont les Jésuites ; pour chaque parti, à peu près continuellement, c'est l'autre... ; on raconte que, dans le même temps et dans le cadre de la même lutte pour le pouvoir, Mussolini dans ses palais et Gramsci dans sa prison lisaient tous les deux Le Prince.
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LE PRINCE, Nicolas Machiavel Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Louis FOURNEL et Jean-Claude ZANCARINI
- 4 034 mots
- 1 média
» Machiavel assume le risque de l'échec, mais à la condition de combattre jusqu'au bout pour tenter de sauver l'essentiel : l'existence même de Florence, la liberté de cette « pauvre Italie ».
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LASSAILLY CHARLES (1806-1843)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 2 859 mots
Personnage tourmenté et machiavélique, Trialph séduit deux femmes du grand monde parisien : une pure jeune fille, qu'il néglige, et une comtesse, qu'il torture. Attitude singulièrement misogyne que la suite des événements justifiera, car Trialph découvre que la comtesse le trompe. Il se vengera en aidant son mari à la tuer, non sans avoir pris soin d'absorber lui-même un poison dont les effets se produiront au beau milieu d'un bal.
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CASSEL VINCENT (1966- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 3 898 mots
- 1 média
On doit retenir aussi le machiavélique manipulateur de Dérapage (Mikhael Hafström, 2006), le satanique chorégraphe de Black Swan (Darren Aronofsky, 2011) ou le héros de Trance (Danny Boyle, R.-U., 2013), thriller aux multiples péripéties. Vincent Cassel bâtit une filmographie aux arêtes vives et à la dimension internationale rare pour un acteur français.
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DUCHARME RÉJEAN (1941-2017)
- Écrit par A. BERGENS
- 4 464 mots
Le personnage est tout en antithèses : innocente et machiavélique, tendre et sadique, douce et brutale, elle ne s'embarrasse d'aucune subtilité. À la fin du livre, elle a seize ans ; le lecteur n'a pas perçu le passage du temps, Bérénice non plus, elle reste pareille à elle-même. L'écriture de Ducharme, puissante et originale, ajoute à la qualité de ses ouvrages, mais d'une manière inattendue : sa force surprend et déroute, en même temps qu'elle intrigue et intoxique.