Macromolécule
- Nom féminin singulier
Définition
- en chimie, grosse molécule formée par l'assemblage de molécules réalisé un très grand nombre de fois par polymérisation ou condensation
"macromolécule" dans l'encyclopédie
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MACROMOLÉCULES
- Écrit par Michel FONTANILLE, Yves GNANOU et Marc LENG
- 75 593 mots
- 5 médias
La dimensionnalité d'une macromolécule est une propriété structurale qui influence fortement ses propriétés physiques. Les macromolécules monodimensionnelles, les plus simples, présentent une architecture vermiculaire dont les anneaux successifs correspondent aux motifs constitutifs (ou unités monomères). C'est la répétition de ces motifs qui engendre la macromolécule.
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MYOSINE
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 2 239 mots
On obtient de ce fait deux tronçons dits méromyosines : méromyosine légère (LMM masse 140 000 daltons) qui correspond au « manche » de la macromolécule, et méromyosine lourde (HMM, 340 000 daltons), dont les têtes globulaires peuvent être détachées en faisant agir la papaïne.
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BIOPHYSIQUE
- Écrit par Claude Michel GARY-BOBO
- 35 273 mots
Si puissante soit-elle, la cristallographie ne donne qu'une image statique de la structure d'une macromolécule, figée dans un état solide particulier, et ne peut fournir d'information directe sur l'état fonctionnel de celle-ci. C'est l'étude en solution dans des milieux aussi proches que possible des conditions physiologiques qui peut seule apporter des renseignements sur leur comportement dynamique fonctionnel.
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ANTIGÈNES
- Écrit par Joseph ALOUF
- 40 604 mots
- 5 médias
Structure moléculaire et classification chimique des antigènes En règle générale, les antigènes sont des macromolécules, mais toute macromolécule n'est pas obligatoirement immunogène. L'immunogénicité d'une macromolécule est d'autant plus élevée que sa taille est plus importante. Exceptionnellement, un certain nombre de molécules de faible taille moléculaire (masse moléculaire inférieure à 2 500 daltons) sont immunogènes en présence d'adjuvants, mais la réponse humorale ou cellulaire observée est généralement faible par comparaison à celle que l'on obtient avec les macromolécules.
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POLYMÈRES
- Écrit par Pierre LASZLO
- 28 306 mots
- 1 média
Cette découverte accompagna l'introduction de la notion de macromolécule par Hermann Staudinger. Ce polymère présente l'avantage, du fait de la stabilité du cycle benzénique, d'une inflammabilité réduite. Ayant un module de Young élevé (3 GPa), il n'a qu'une faible résistance à l'étirement. Sa production mondiale est d'une vingtaine de millions de tonnes par an.