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Mahlérien

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

  1. relatif à Mahler ou à sa musique

"mahlérien" dans l'encyclopédie

  • NEUMANN VÁCLAV (1920-1995)

    • Écrit par Alain PÂRIS
    • 4 642 mots

    Si l'image du chef mahlérien l'avait emporté, au fil des années, sur celle du spécialiste de la musique tchèque, Neumann était pourtant resté un ardent défenseur des compositeurs de son pays natal : Smetana, Dvořák, Janáček et Martinů. Il a enregistré les intégrales des symphonies de Dvořák (à deux reprises) et Martinů. Il a également créé ou imposé de nombreuses œuvres de compositeurs tchèques contemporains, comme Viktor Kalabis, Josef Boháč, Otmar Mácha, Jiří Pauer, Petr Eben, Jiří Dvořáček, ainsi que l'opéra du Slovaque Ján Cikker d'après Romain Rolland, Le Jeu de l'amour et de la mort (création à l'Opéra de Munich, 1969).

  • SUK JOSEF (1874-1935)

    • Écrit par Alain FÉRON
    • 4 838 mots

    Cette œuvre presque expressionniste (son titre est le nom de l'Ange de la Mort dans la mythologie hébraïque), véritablement titanesque au sens mahlérien du terme (ses cinq mouvements lui sont sans doute redevables), touche l'auditeur par l'universalité de son message et la véracité de son cri musical, transcendé par la qualité de l'écriture et de l'invention compositionnelle qui l'irrigue.

  • KRÁSA HANS (1899-1944)

    • Écrit par Pierre-É. BARBIER
    • 7 604 mots

    Hans Krása, peut-être le plus original et le plus doué des compositeurs de sa génération, celle qui va d'Ervín Schulhoff (1894-1942) à Gideon Klein (1919-1945), ne laisse qu'une œuvre relativement peu abondante mais remarquablement écrite, son ouvrage historiquement le plus célèbre, Brundibár, n'étant guère représentatif de la subtilité de son art hédoniste, de son sens du grotesque néo-mahlérien et de son langage librement atonal.

  • SCHULHOFF ERVÍN (1894-1942)

    • Écrit par Pierre-É. BARBIER
    • 7 269 mots

    Ses premières partitions sont de climat mahlérien, telles la symphonie Paysages, pour mezzo et orchestre, op. 26 (1918), ou la Symphonie humaniste, avec contralto, op. 28 (1919), sur des vers de Theodor Daübler. Il se lie avec ce poète, les peintres George Grosz et Paul Klee, les dadaïstes de Munich et de Dresde. Dans cette dernière ville, il fonde une société de concerts, Werkstatt der Zeit, et fait connaître les partitions de Berg, Hauer (le premier dodécaphoniste viennois), Erdmann, Scriabine, Schönberg, Webern, Hindemith, Bartók.

  • MUSIQUE CONTEMPORAINE L'évolution de la musique depuis 1945

    • Écrit par Michel CHION et Juliette GARRIGUES
    • 27 720 mots
    • 17 médias

    Parallèlement s'est développé, dans les années soixante-dix, un courant néo-romantique : tantôt nettement néo-expressif, et même néo-mahlérien, chez des Allemands comme Manfred Trojahn ou Wolfgang Rihm ; tantôt spontanément expressionniste et lyrique comme chez certains compositeurs isolés, de musique électro-acoustique (Pierre Henry, Michel Chion) ; tantôt encore plus indirectement, par le retour à des œuvres de grand souffle et de grande ambition, au propos religieux, descriptif, humaniste ou poétique.

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