Maillet
- Nom masculin singulier
Définition
- masse dure munie d'un manche en son centre servant à frapper ou enfoncer
- marteau à long manche qui sert à frapper la boule au polo, au croquet, au mail
"maillet" dans l'encyclopédie
-
SUCELLUS
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 1 939 mots
Le folklore breton a gardé jusqu'au xixe siècle dans quelques cantons du Morbihan l'usage du mell benniget ou « maillet bénit » que l'on posait sur le front du mourant pour adoucir son agonie et lui faciliter le passage dans l'autre monde.
-
CHARON
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 794 mots
Les Étrusques l'appelaient Charun et lui attribuaient l'aspect d'un génie ailé, armé d'un maillet. Bientôt, il fut considéré comme une personnification de la Mort et des Enfers. Comme tel, il survécut en Charos ou Charontas, l'ange de la Mort du folklore grec moderne.
-
SOUVENIRS D'UN VOYAGE DANS LE MAROC (E. Delacroix)
- Écrit par Christine PELTRE
- 5 916 mots
Dans une introduction claire et riche, Barthélémy Jobert analyse les différents apports de ce récit à la connaissance du voyage de Delacroix au Maroc, à celle de l'artiste lui-même et à celle de l'écrivain qui livre ici, dans les variantes répertoriées par l'édition critique de Laure Beaumont-Maillet et Sophie Join-Lambert, les étapes de sa création littéraire.
-
DAGDA
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 2 542 mots
Le thème adjectival dago se retrouve dans quelques anthroponymes gaulois tels que Dago-litus (« très adonné au rite »), mais les équivalences du Dagda se distribuent entre Taranis (« tonnerre », détenteur de la roue), Sucellus (« le bon frappeur », possesseur de la massue ou du maillet) et probablement Esus (veso, « meilleur », qui reproduit le qualificatif Optimus du Jupiter romain).
-
MOULIN À EAU
- Écrit par Jacques MÉRAND
- 2 979 mots
Frappé par une came, le manche d'un maillet s'abaisse tandis que la masse est relevée ; puis cette dernière, après passage de la came, retombe de tout son poids sur l'étoffe. Des moulins à chanvre fonctionneront sur le même principe à la fin du xiie siècle. La roue hydraulique entraîne ensuite, au xiiie siècle, des marteaux de forge. Une étape plus décisive marque, cependant, l'évolution du moulin à fer : la roue hydraulique est appliquée, au xive siècle, à la soufflerie, le plat supérieur du soufflet étant rabattu par une came.