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Makhzen

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. (mot arabe) gouvernement du roi du Maroc sous le protectorat français

"makhzen" dans l'encyclopédie

  • HASSAN Ier (1836-1894) , sultan du Maroc (1873-1894)

    • Écrit par Jean-Louis MIÈGE
    • 6 078 mots

    Il utilise les recettes les plus éprouvées de la politique makhzen (du gouvernement central marocain) comme il tente le recours à des forces nouvelles. Moulay Hassan s'efforce de contenir, d'investir et de pénétrer les grandes tribus berbères. Il peut s'assurer la fidélité des grands chefs du Sud. Il arrive à maintenir, partout, un prestige tel qu'aucune grande révolte ne marque le règne.

  • ABD EL-KRIM (1882-1963)

    • Écrit par Jean-Louis MIÈGE
    • 8 277 mots
    • 3 médias

    Il crée un État, avec un « makhzen » (gouvernement central) qui, encore assez rudimentaire, présente un mélange de traits traditionnels et modernes. Ses ambitions augmentent. Après n'avoir envisagé que l'indépendance de sa propre tribu des Beni Ouriaghel, il élargit son champ d'action à tout le Rif qu'il proclame république. Le choix de ce terme doit attirer la sympathie occidentale et flatter les traditions démocratiques berbères.

  • ‘ABD AL-MU'MIN (entre 1094 et 1106-1163)

    • Écrit par Jean-Louis MIÈGE
    • 3 950 mots

    L'organisation du makhzen du Maroc moderne conserve, à travers les siècles, beaucoup de ses principes. Son rôle propre, celui de ses conseillers « almohades de la première heure » et celui des lettrés andalous auxquels il fait appel sont difficiles à évaluer. En fait, c'est de la puissante synthèse entre l'énergie berbère et la délicate culture andalouse imposée par une personne hors du commun que naît l'âge d'or almohade.

  • HASSAN II (1929-1999) roi du Maroc (1961-1999)

    • Écrit par Jean-Claude SANTUCCI
    • 5 602 mots
    • 2 médias

    Dans le même temps, il réactive les ressources symboliques et politiques du makhzen, fondé sur la constitution de réseaux d'influence personnels, familiaux ou régionaux et sur la maîtrise des ressources économiques et financières du royaume. Face à l'emprise souterraine mais réelle d'un islamisme susceptible de menacer les bases de son pouvoir, Hassan II réinvestit, en tant que commandeur des croyants, le champ religieux et réorganise un Islam à sa dévotion.

  • ABD EL-KADER (1808-1883)

    • Écrit par Charles-Robert AGERON
    • 7 609 mots
    • 1 média

    Abd el-Kader commença pourtant à unifier son État en supprimant la distinction traditionnelle entre tribus makhzen privilégiées et tribus sujettes exploitées, puis en percevant partout comme impôt la zakkat (dîme coranique). Il le fortifia en le dotant d'une armée de 10 000 volontaires rétribués, d'une ligne de places fortes et d'une capitale, Tagdempt.

Recherche alphabétique

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