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Makimono

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. peinture japonaise sur papier ou sur soie, suspendue

Synonyme

  1. makémono

"makimono" dans l'encyclopédie

  • MORIKAGE KUSUMI (fin XVIIe s.)

    • Écrit par Marie MATHELIN
    • 5 250 mots

    Morikage connut aussi les e-makimono anciens, comme semble le prouver le paravent consacré à la Cueillette du thé à Uji (collection Okura, Tōkyō). Il excella surtout dans les paysages, reprenant souvent un vieux thème chinois qu'avaient adopté les Kanō dès l'époque Muromachi : les travaux des champs qui permettent d'évoquer les quatre saisons. En l'absence d'éléments datés, il est difficile de suivre le développement de ses divers paravents.

  • ART BRUT JAPONAIS II (exposition)

    • Écrit par Nelly FEUERHAHN
    • 5 977 mots
    • 1 média

    Les dessins de villes imaginaires inspirent bien des œuvres sur papier qui tirent parti des formats traditionnels de rouleaux à déroulement vertical (kakemono) ou horizontal (makimono), comme chez Kokubo Norimitsu, qui propose un immense panorama du monde en couleurs (1,60 × 8 m), étranger aux lois de la perspective. Des productions sont réalisées dans le cadre de thérapies, comme à Omigakuen, un établissement créé en 1946 par le père du système japonais moderne de protection des handicapés et situé dans la préfecture de Shiga.

  • ŌKYO MARUYAMA (1733-1795)

    • Écrit par Chantal KOZYREFF
    • 7 351 mots

    Il excella dans l'e-makimono ou rouleau enluminé, très usité à l'époque d'Edo et resté des plus traditionnels. Sans le pratiquer beaucoup, Ōkyo y donna toute la mesure de son génie, tels les trois rouleaux Mampuku zukan (Malheurs et bonheurs, 1767). Cette œuvre, d'inspiration religieuse, fut dépouillée sous son pinceau de toutes les conventions propres à l'iconographie bouddhique, jusqu'à n'être plus qu'une froide observation à la manière d'un reportage.

  • SHŪBUN TENSHŌ (XVe s.)

    • Écrit par Madeleine PAUL-DAVID
    • 6 934 mots

    Mais on observe, en fait, dans certains e-makimono du xive siècle, tel le Hōnen shōnin eden (Biographie illustrée de Hōnen), et dans de riches résidences des décors du même genre, qui montrent que d'autres artistes avaient précédé Shūbun dans cette voie. Force est donc de considérer comme un symbole Shūbun, qui, avec Josetsu son prédécesseur au Shōkoku-ji, donna ses lettres de noblesse au paysage à l'encre de Chine.

  • SŌTATSU NONOMURA (XVIIe s.)

    • Écrit par Madeleine PAUL-DAVID
    • 7 688 mots

    Le thème, emprunté au Kitano-tenjin engi (e-makimono du xiie s.), fut souvent repris par Sōtatsu et par son atelier dans divers éventails. Mais, ici, l'artiste a su hausser le thème d'une miniature à la grandeur d'un art décoratif puissant et mouvementé. Les divinités sont disposées aux deux extrémités du paravent laissant entre elles un large espace vide qu'animent l'écharpe agitée par la brise du dieu du Vent et le sac qui se gonfle au-dessus de la tête à la chevelure hérissée et rehaussée d'or du dieu du Tonnerre.

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