Maladive

"maladive" dans l'encyclopédie

• CASAL JULIÁN DEL (1863-1893)

  • Écrit par Bernard SESÉ
  • 809 mots

  L'écrivain cubain Julián del Casal eut une existence brève, maladive et solitaire. Son œuvre poétique, marquée par l'influence de Leopardi et surtout de Baudelaire, traduit un sentiment intense de nostalgie, d'angoisse, d'isolement, de mort, les affres d'une âme avide d'évasion dans l'exotisme ou bien qui aspire à se perdre dans les bas-fonds des villes : Feuilles au vent (Hojas al viento, 1890), Neiges, esquisses anciennes (Nieve, bocetos antiguos, 1892).

• BONAPARTE LOUIS (1778-1846) roi de Hollande (1806-1810)

  • Écrit par Jean MASSIN
  • 2 182 mots

  Dès ce moment, atteint peut-être d'une maladie sur la nature de laquelle on s'interroge, il donne des signes de fragilité psychique ; son hypocondrie et sa défiance maladive ne feront que s'accentuer. À la proclamation de l'Empire, il reçoit la dignité de connétable par un choix où l'on pourrait hésiter à reconnaître une marque de tendresse fraternelle ou un jeu humoristique s'il n'était pas plus vraisemblable de supposer que Napoléon a préféré par calcul conférer le plus haut titre militaire à l'homme le plus inoffensif de son entourage.

• Symphonie fantastique, BERLIOZ (Hector)

  • Écrit par Alain FÉRON
  • 3 216 mots
  • 1 média

  Sujet La Symphonie fantastique, inspirée à Berlioz par sa passion pour l'actrice irlandaise Harriet Smithson, qui deviendra sa femme en 1833, raconte l'histoire d'un amour passionné entre un «jeune musicien d'une sensibilité maladive et d'une imagination ardente [qui] s'empoisonne avec de l'opium dans un accès de désespoir amoureux».

• CLOSE GLENN (1947- )

  • Écrit par John H. MATHEWS et Encyclopædia Universalis
  • 3 228 mots

  Les critiques encenseront la façon dont la comédienne aura su incarner Norma Desmond, l'ancienne star de cinéma désenchantée, maladive et manipulatrice. Son immense talent sera une fois de plus reconnu par ses pairs qui lui décerneront, cette année-là, le Tony Award de la meilleure comédienne dans une comédie musicale.

• GIBBON EDWARD (1737-1794)

  • Écrit par Raymond BLOCH
  • 3 934 mots

  Sa jeunesse, maladive, difficile, est tout entière consacrée à la lecture, et sa vocation est précoce. Il note, dans ses Mémoires, que, dès l'âge de douze ans, il avait découvert sa propre voie, l'histoire. Jeune, il était déjà fort indépendant dans ses goûts et dans ses études, et il garda par la suite le caractère de chercheur solitaire. Son œuvre est ainsi due à son propre génie, et elle est marquée, d'un bout à l'autre, par le sceau de sa puissante personnalité.