Malcontent
- Adjectif masculin singulier
Définition
- (vieilli) qui est mécontent
"malcontent" dans l'encyclopédie
-
WYCHERLEY WILLIAM (1640-1716)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 5 243 mots
Wycherley n'est pas plus toxique que le Macilente de Ben Jonson, ou Le Malcontent de Marston. Il est un « malcontent » à sa façon, ayant trop joui de la société qu'il fustige pour n'en pas connaître aussi les sentiers où fleurit la primevère. Ce grognon va plus loin que l'humour dans le châtiment du vice, mais il a peut-être un cœur romanesque, puisque dans chacune de ses comédies véhémentes on trouve une fleur bleue, ainsi la fidèle Fidelia, dans sa comédie la plus dure.
-
MARSTON JOHN (1575?-1634)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 4 626 mots
De son œuvre dramatique, il convient de citer deux tragédies sanglantes, Antonio et Mellida (1599), avec sa suite La Vengeance d'Antonio (Antonio's Revenge, 1602), trois comédies âpres et cyniques, Ce qui vous plaira (What You Will, 1601), La Courtisane hollandaise (The Dutch Courtezan, 1603-1604, Le Faon (The Fawn, 1604-1606) et une tragi-comédie, la meilleure de ses pièces sans doute, Le Mécontent (The Malcontent, 1604), où le cynisme, la hargne et le romanesque forment un morceau de choix pour initiés.
-
LA DUCHESSE D'AMALFI, John Webster Fiche de lecture
- Écrit par Line COTTEGNIES
- 4 740 mots
Les références à l'iconographie et à la rhétorique des vanités sont d'ailleurs légion tout au long de la pièce : Bosola, le « malcontent », que sa mélancolie conduit à adopter le rôle conventionnel du satiriste virulent, se fait le porte-parole de cette tradition qui l'amène à dénoncer l'illusion des fastes et de la grandeur : « Comme le ver luisant ne brille qu'à distance,/ La gloire des Grands, de près, n'a ni feu ni brillance » (IV, ii).
-
ÉLISABÉTHAIN THÉÂTRE
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 58 316 mots
- 2 médias
La comédie benjonsonienne tourne à la satire grinçante chez John Marston, auteur aussi de tragédies sanglantes, qui vitupère avec lyrisme (The Scourge of Villany, 1598) et fait de son Malcontent (1604) le héros pessimiste et grincheux d'une contestation enveloppée d'imposture. Cette comédie sardonique et tendue, brutale et disjointe comme un interlude, sonne parfois à la façon d'une moralité tragi-comique.