Malherbe
- Nom féminin singulier
Définition
- en botanique, plante de rocaille à fleurs violettes de la famille des plombaginacées (dentelaire)
- en botanique, arbrisseau à fleurs blanches du Midi (garou, bois gentil, sainbois, daphné)
"malherbe" dans l'encyclopédie
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MALHERBE FRANÇOIS DE (1555-1628)
- Écrit par Antoine ADAM
- 8 875 mots
- 1 média
L'événement décisif se produisit en 1605 ; Guillaume du Vair, premier président au parlement de Provence, ayant à faire un voyage à Paris, emmène son ami Malherbe. Il le présente au roi. Henri IV confie au poète la mission d'écrire une ode sur la campagne militaire qu'il prépare contre les insurgés du Limousin. L'œuvre plaît. Henri IV assure à Malherbe une situation stable à la cour.
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ŒUVRES POÉTIQUES, François de Malherbe Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 3 137 mots
- 1 média
Et très vite Malherbe fut considéré comme un modèle, un maître marquant la naissance d'une nouvelle ère pour la langue et la littérature françaises. Boileau put lancer son célèbre « Enfin Malherbe vint... » moins de cinquante années plus tard, alors que l'auteur de Consolation à M. Du Périer était déjà devenu un « classique », une référence nécessaire.
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VIAU THÉOPHILE DE (1590-1626)
- Écrit par Antoine ADAM
- 8 187 mots
La phrase trop fameuse de Boileau : « Enfin Malherbe vint » a conduit l'ensemble de la critique, pendant plus de deux cents ans, à considérer le xviie siècle comme entièrement dominé par une orthodoxie classique fondée sur l'enseignement et l'exemple de Malherbe. Deux chiffres aujourd'hui connus permettent de mesurer combien cette vue était illusoire.
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MAYNARD FRANÇOIS (1582-1646)
- Écrit par Jean MARMIER
- 1 861 mots
Les épigrammes ont fait sa gloire, malgré le manque de pointe relevé par Malherbe. Mais il imprime une vigueur saisissante ou une douceur mélancolique à des odes (À la belle vieille, À Alcippe), des épîtres (À Flotte), des sonnets, et mérite d'être relu.
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DESPORTES PHILIPPE (1546-1606)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 4 427 mots
Le poète meurt à Bonport, « chargeant avec indifférence son neveu Mathurin Régnier de défendre son œuvre contre les critiques envieuses de Malherbe, qui vient de l'insulter avec une superbe goujaterie » (A.-M. Schmidt) et qui crible d'annotations sévères son exemplaire des Premières Œuvres. Desportes apparaît en effet comme l'héritier de Ronsard, à qui il a succédé comme prince des poètes et contre qui se définit la réforme de Malherbe.