Malicieuse

"malicieuse" dans l'encyclopédie

• LA VIE DE LAZARILLO DE TORMÈS

  • Écrit par Bernard SESÉ
  • 4 475 mots

  En 1555 une Seconde partie de Lazarillo de Tormès, anonyme, parut à Anvers, mais la sobriété malicieuse de la première version fait place à l'accumulation d'aventures extravagantes. La Vie de Lazarillo de Tormès ouvre la lignée du roman picaresque, récit autobiographique et satirique d'un pícaro, sorte d'antihéros de basse extraction, qui lutte pour la vie dans un monde hostile.

• QUEL AVENIR POUR LA CAVALERIE ? (J. Reda) Fiche de lecture

  • Écrit par Yves LECLAIR
  • 5 698 mots

  Derrière l’ambiguïté malicieuse de la métaphore militaire, ce volume propose, comme l’indique son sous-titre, « une histoire naturelle du vers français », racontée par un soldat de son corps d’élite. Cette leçon de « mécanique du vers » français et donc syllabique peut être lue tout à la fois comme un essai descriptif aux résonances multiples, un précis de prosodie non rebutant, un conte sur les aventures et mésaventures des principaux vers français, une épopée tragique de ses versificateurs réguliers et de sa débandade à partir de la fin du xixe siècle.

• CRUZ RAMÓN DE LA (1731-1794)

  • Écrit par Sylvie LÉGER
  • 2 012 mots

  Attaquées par les néo-classiques, les saynètes de Ramón de la Cruz ont su s'imposer grâce à leur finesse malicieuse, espiègle, à leur saveur, à l'humour et à l'ironie moqueuse du langage, mais aussi grâce à l'interprétation originale et turbulente qu'elles offraient de la réalité.

• CARMONTELLE LOUIS CARROGIS dit (1717-1806)

  • Écrit par Georges BRUNEL
  • 2 154 mots
  • 1 média

  Mais les attitudes, les costumes, les coiffures sont notés avec tant d'exactitude qu'il se dégage de ces fragiles silhouettes un air de vérité captivant ; regardons un instant l'aquarelle qui représente le thé de la marquise de Montesson (1773, musée Carnavalet) : les dames sont assises droites sur leurs sièges, émergeant du bouillonnement de leurs robes à paniers qui les écartent des dossiers, la tête supportant un échafaudage encombrant de boucles et de plumes ; un caricaturiste italien à la Ghezzi y aurait peut-être mis plus de verve burlesque, mais moins de justesse malicieuse.

• ASTOR MARY (1906-1987)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 357 mots

  La même année, son interprétation malicieuse d'une pianiste égoïste, Sandra Kovak, dans The Great Lie (1941, Le Grand Mensonge) lui vaut l'oscar du meilleur second rôle féminin. Mary Astor signe deux livres de Mémoires, My Story (1959) et A Life on Film (1971), ainsi que plusieurs ouvrages de fiction, avant de s'éteindre le 25 septembre 1987 à Woodland Hills, en Californie.