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Malingre

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. qui est d'une constitution fragile, chétif

"malingre" dans l'encyclopédie

  • LEMIERRE ANTOINE MARIN (1723 env.-1793)

    • Écrit par Édouard GUITTON
    • 3 080 mots

    ) Lemierre était né malingre et malin : ses saillies, sa fatuité ne l'ont pas fait prendre au sérieux par ses contemporains. Il compte pourtant parmi les poètes les plus doués de l'ère des Lumières. Au théâtre, il est l'un des rares dramaturges capables, après Crébillon et Voltaire, de renflouer la tragédie : on trouve dans Hypermnestre (1757), Guillaume Tell (1768), La Veuve du Malabar (1770) des situations fortes, de belles péripéties et des répliques dignes de Corneille.

  • BÉALU MARCEL (1908-1993)

    • Écrit par Marcel SCHNEIDER
    • 4 179 mots

    Celui dont elle s'éprend lui inspire la force de ressembler à une fillette malingre, attendrissante, perverse, peut-être diabolique. L'homme, d'abord envoûté, répudie un être aussi compromettant. Il jette la fillette à la rivière, elle s'accroche à lui et l'entraîne au fond des eaux. C'est une variation moderne sur le thème de la sylphide, de l'ondine, de la créature ambiguë, qui est malheureuse et qui provoque le malheur de ce qu'elle aime.

  • TOUSSAINT LOUVERTURE FRANÇOIS DOMINIQUE TOUSSAINT dit (1743-1803)

    • Écrit par Oruno D. LARA
    • 7 285 mots
    • 2 médias

    Quel fut le rôle exact de Toussaint à Bréda, Créole libre alors âgé d'une cinquantaine d'années ? Surnommé Fatras-Bâton (le Contrefait), c'était un homme de petite taille (1,63 m), malingre, exerçant malgré sa laideur de l'ascendant sur ses congénères. Second fils d'un Africain originaire de Arada (Bénin-Togo), il avait été élevé dans la case du maître par Bayon Libertat, procureur de l'habitation.

  • LAOCOON, OU DES FRONTIÈRES DE LA PEINTURE ET DE LA POÉSIE, Gotthold Ephraim Lessing Fiche de lecture

    • Écrit par Elisabeth DÉCULTOT
    • 6 974 mots
    • 2 médias

    S'il fallait résumer le Laocoon de Gotthold Ephraim Lessing (1729-1781) aux seules thèses qui en constituent l'armature apparente, on arriverait à un résultat malingre et de surcroît peu original pour le xviiie siècle. D'une démonstration hérissée de détails érudits émergent deux axiomes centraux : la peinture, soumise au principe de simultanéité, représente des corps coexistant dans l'espace, tandis que la poésie, soumise au principe de diachronie, représente des actions se succédant dans le temps ; par ailleurs, le peintre recourt à un langage constitué de signes « naturels », c'est-à-dire fondés sur la reproduction mimétique de la nature, tandis que le poète recourt à un langage constitué de signes « arbitraires », c'est-à-dire portés par les conventions de la langue.

  • LAMENNAIS FÉLICITÉ DE (1782-1854)

    • Écrit par Louis LE GUILLOU
    • 9 346 mots

    Le nouveau « Père de l'Église » Ce petit homme à la mine chétive, malingre, qui souffrit toute sa vie d'une dépression de l'épigastre, est né à Saint-Malo, la ville des corsaires. Très tôt orphelin de mère, il est confié par son père, armateur et négociant, à la garde de son frère Jean et de son oncle Robert des Saudrais ; autodidacte, n'ayant reçu aucune formation dans un séminaire, c'est presque contraint par ses amis ou son directeur de conscience, l'abbé Carron, qu'il accepte de recevoir les ordres mineurs, puis la prêtrise, en 1816.

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