Malinké
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, langue du groupe mandingue parlée en Afrique de l'Ouest
"malinké" dans l'encyclopédie
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MALINKÉ
- Écrit par Roger MEUNIER
- 2 761 mots
Les Malinké sont pour la plupart islamisés ; l'imām dispense un enseignement coranique et joue un rôle d'arbitre dans le village.
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MANDÉ
- Écrit par Roger MEUNIER
- 1 209 mots
Peut-être venus du haut Sénégal, ils submergèrent le territoire de l'actuelle Guinée, vers le xiiie siècle, avant d'être refoulés par les Malinké et les Peuls au sud du Fouta-Djalon. Les Mandé orientaux les plus connus sont les Bambara, autrefois soumis à l'Empire du Mali, installés aujourd'hui à cheval sur les frontières du Mali et de la Guinée. Les Malinké peuplent, quant à eux, la majeure partie de la haute Guinée, notamment les régions de Siguiri, Kankan, Kouroussa et Faranah.
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KOUROUMA AHMADOU (1927-2003)
- Écrit par Jean-Louis JOUBERT
- 4 297 mots
La construction des Soleils des indépendances se laisse contaminer par des traits propres aux genres oraux africains (la généalogie, l'épopée dynastique), tandis que la langue française de la narration est habitée par la présence sous-jacente du malinké, langue maternelle du romancier. Projet affirmé dès la première phrase du livre : « Il y avait une semaine qu'avait fini dans la capitale Koné Ibrahima, de race malinké, ou plutôt, disons-le en malinké, il n'avait pas soutenu un petit rhume.
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‘UMAR ou OMAR SAÏDOU TALL dit EL HADJ ‘UMAR (1797 env.-1864)
- Écrit par Alfred FIERRO
- 2 308 mots
Partant du pays toucouleur, ses armées submergent le pays malinké. Installé à Nioro, el Hadj Omar tente ensuite de soumettre les royaumes peuls du Fouta-Toro. Il fait le siège de Médine, d'avril à septembre 1857, mais échoue face à la coalition des féodaux peuls et des troupes françaises de Faidherbe. Conscient de la supériorité militaire des Français, el Hadj Omar conclut avec eux un traité, leur abandonnant le Sénégal en aval de Bafoulabé.
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CASAMANCE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 341 mots
La Casamance s'est progressivement peuplée de migrants venus de l'empire du Mali, de Diola, de Peuls et de Malinké. Dernier bastion de ce qui est aujourd'hui le Sénégal à tomber sous la coupe européenne (en 1903), la région abrita des poches de résistance active jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Isolée de la partie nord du pays, bien plus vaste, la Casamance conserve une identité propre ; ainsi, nombre de ses habitants ont gardé leurs croyances traditionnelles, face à un Sénégal septentrional largement islamisé.