Mammalienne

"mammalienne" dans l'encyclopédie

• MULTITUBERCULÉS ou ALLOTHÉRIENS

  • Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT
  • 940 mots

  De petite taille, ces animaux herbivores possédaient une denture de type rongeur et une articulation mandibulaire typiquement mammalienne. Leur cerveau avait, par contre, certainement conservé des caractères reptiliens. Leur extinction brutale au Paléocène reste encore inexpliquée. On peut penser qu'ils sont entrés en compétition écologique avec des mammifères plus évolués, comme les rongeurs et les primates.

• REPTILES FOSSILES

  • Écrit par Armand de RICQLÈS et Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ
  • 63 775 mots
  • 14 médias

  La paroi endocrânienne est mammalienne par son alisphénoïde bien développé. Le toit dermique crânien se simplifie. Le carré se réduit et se mobilise sur le crâne. À la mandibule, le dentaire, énorme, développe une puissante apophyse coronoïde, tandis que les os postdentaires régressent. Les dents sont différenciées, hétérodontes, et, dans certains cas, le mode de remplacement était déjà mammalien.

• DENTS

  • Écrit par Armand de RICQLÈS
  • 33 418 mots
  • 8 médias

  La morphologie de la dent mammalienne exprime de façon subtile et précise les adaptations variées du régime alimentaire et constitue un excellent caractère taxinomique permettant de différencier les formes animales jusqu'au niveau de l'espèce (c'est-à-dire deux espèces voisines). Quelques problèmes généraux Origine des dents jugales des Mammifères Ce problème, qui est celui de l'origine de la plexodontie, a suscité de nombreuses théories.

• CÉNOZOÏQUE

  • Écrit par Marie-Pierre AUBRY
  • 41 800 mots
  • 7 médias

  Pendant ce temps, une diversification mammalienne de grande ampleur s'opérait sur les continents. Ce sont les sédiments continentaux (surtout paléosols et dépôts lacustres) de l'Amérique du Nord qui restituent le plus fidèlement l'histoire paléogène des mammifères. Toutefois, de riches gisements sont aussi localisés en Europe (France) et en Asie (Mongolie).

• MAMMIFÈRES

  • Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT, Robert MANARANCHE, Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ et Michel TRANIER
  • 59 368 mots
  • 21 médias

  La transformation profonde de cet état structural est un des phénomènes évolutifs les plus probants de la lignée reptilo-mammalienne. Dès les Cynodontes du Trias inférieur (fig. 3b), on remarque que l'os appelé dentaire constitue pratiquement toute la mandibule ; l'articulaire est rejeté à la partie tout à fait postérieure de la mâchoire inférieure ainsi que l'angulaire dont une partie (lame réfléchie) se recourbe vers le bas.