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Mandore

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en musique, ancien instrument de musique à cordes qui ressemble au luth

Synonyme

  1. mandole

"mandore" dans l'encyclopédie

  • MANDORE & MANDOLINE

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 3 619 mots
    • 1 média

    Petit luth du xvie siècle, de quatre à huit doubles-cordes, à manche court, à caisse piriforme, à fond bombé et à côtes, la mandore est plus allongée que le luth ; elle a le cheviller recourbé en avant et qui se termine souvent par une tête d'animal. Certaines mandores possèdent quatre cordes de boyau et six de métal. On se sert parfois d'une plume comme plectre.

  • MANDOLINE

    • Écrit par Eugène LLEDO
    • 3 815 mots
    • 4 médias

    Une variante de cet instrument, la mandore (ou mandorre), devient très populaire en France au milieu du xvie siècle dans la musique profane. Peu de partitions subsistent : on dispose cependant de celles de François de Chancy, Tablature de mandore de la composition du Sieur Chancy (Paris, 1629). C'est avec le baroque italien que la mandoline (mandola ou mandolino) prend véritablement son essor.

  • LE ROY ADRIAN (1520 env.-1598)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 1 929 mots

    Si ses méthodes de guitare et de mandore n'ont jamais été retrouvées, on connaît, de son œuvre de théoricien et de pédagogue, notamment une Brève et Facile Instruction pour apprendre la tablature (de cistre) datée de 1565 et un Traité de musique contenant une théorique succincte pour méthodiquement pratiquer la composition (1583).

  • WEINGARTEN ROMAIN (1926-2006)

    • Écrit par Didier MÉREUZE
    • 4 200 mots

    Se succèdent, en 1967, Le Pain sec (repris en 1970 à la Comédie-Française sous le titre de Comme la pierre), Alice dans les jardins du Luxembourg (1970), La Mandore (1973), Neige (1979), La Mort d'Auguste (1982). Défiant les modes et le temps, Weingarten reste fidèle à son univers déroutant et magique, nourri d'un onirisme au souffle puissant. D'un texte à l'autre, il porte sur le monde le même regard singulier, acerbe et tendre, en quête du mystère des images et des mots.

  • MALLARMÉ STÉPHANE (1842-1898)

    • Écrit par Jean-Louis BACKES
    • 32 979 mots
    • 2 médias

     », la console devient un tombeau, le vase, un corps, la mandore, un ventre. C'est le principe même de la fascination mallarméenne que, sous le regard, loin de se figer, l'objet s'élargit (« Toute fleur s'étalait plus large »), ou, dissout en traits essentiels, les prête à quelque autre. C'est parce que la « verrerie » du triptyque est « croupe » et « bond » que, de vase ou de lampe qu'elle est aussi, elle se transmue en un corps de mère.

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