Manoir

"manoir" dans l'encyclopédie

• CHÂTEAUX

  • Écrit par C.R.H.A.M.
  • 7 233 mots
  • 4 médias

  Ainsi, il faut se présenter au manoir seigneurial pour y faire la foi et hommage, y faire signifier son aveu et dénombrement. Un aîné partageant noblement doit avoir par préciput le principal manoir. » Emploi que confirment les documents d'archives. Jusqu'aux années 1780, l'expression « manoir seigneurial » ou « principal manoir » se rencontre constamment dans les actes notariés, avec cette seule acception, mais n'apparaît ni dans les descriptions ni dans le langage des géographes.

• VINCENNES CHÂTEAU DE

  • Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
  • 4 564 mots

  Des vestiges illustrent l'abandon par la cour du manoir au profit des chanoines de la sainte-chapelle ainsi que les travaux de Le Vau pour Louis XIV.

• CASONA ALEJANDRO RODRIGUEZ ALVAREZ dit ALEJANDRO (1903-1965)

  • Écrit par Bernard SESÉ
  • 3 463 mots

  Une jeune fille à l'esprit égaré, réapparaissant alors qu'on la croyait morte, est l'héroïne de cette comédie dramatique qui se déroule dans un manoir perdu au bord de l'océan. « Que nul n'entre ici qui sache la géométrie » : cette inscription à l'entrée du manoir pourrait servir à toutes les mises en scène de Casona, toujours épris de liberté ou d'extravagance.

• FERRÉ ou FERRET dit LE GRAND FERRÉ (1330 env.-?)

  • Écrit par Jean FAVIER
  • 859 mots

  La bande de paysans dont il faisait partie s'était établie dans le manoir abandonné de Longueuil-Sainte-Marie : les Anglais tentèrent de l'en déloger ; les paysans repoussèrent deux assauts anglais, et le Grand Ferré aurait tué de sa main plusieurs dizaines d'ennemis. Malade, il se retira dans sa masure, où il dut affronter une nouvelle attaque des Anglais.

• MAGNARD ALBÉRIC (1865-1914)

  • Écrit par Alain PÂRIS
  • 3 865 mots

  En 1904, il achète à Baron (Oise) un manoir où il se retire, loin de la capitale. Seul Guy Ropartz, à Nancy, agit inlassablement en faveur de son ami, dont il dirige les principales œuvres. En 1911, l'Opéra-Comique crée Bérénice. Le 3 septembre 1914, Albéric Magnard meurt sous les balles allemandes en défendant, seul, son manoir de Baron, que ses idéaux l'empêchaient de livrer à l'envahisseur.