Manouche

"manouche" dans l'encyclopédie

• TSIGANES ou TZIGANES MUSIQUES

  • Écrit par Francis COUVREUX
  • 21 531 mots
  • 3 médias

  Après la disparition de Django Reinhardt en 1953, le swing manouche se marginalise ; l'époque semble révolue et la tradition de la guitare manouche se maintient uniquement dans le cadre familial. Dans les années 1960-1970, les gitans Mondine et Ninine Garcia entretiennent la flamme du jazz manouche tous les week-ends à la Chope des Puces, minuscule café de Saint-Ouen qui verra passer plusieurs générations de guitaristes.

• REINHARDT JEAN-BAPTISTE dit DJANGO (1910-1953)

  • Écrit par Alain GERBER
  • 1 236 mots
  • 1 média

  Cette insularité esthétique, qui reflète un tempérament fantasque, est aussi la conséquence du mariage en son art de deux cultures irréductibles : la culture tzigane (il était Manouche) et la culture afro-américaine. L'« accident » Reinhardt n'en constitue pas moins l'un des plus fascinants chapitres de l'histoire du jazz, en raison du précieux faisceau de qualités exploité par l'artiste.

• New York Tango, GALLIANO (Richard)

  • Écrit par Eugène LLEDO
  • 1 994 mots

  Sur la fin du chorus de Bireli Lagrene, guitariste d'origine manouche très influencé par Django Reinhardt, le trait de guitare à la couleur flamenco introduit le thème joué par l'accordéon, auquel vient se joindre la guitare pendant le passage piano. Cette recherche sur l'écriture, qui se traduit par de longues mélodies construites, est l'une des caractéristiques du style très «cinématographique» de Richard Galliano, ancien complice de Claude Nougaro.

• GRAPPELLI STÉPHANE (1908-1997)

  • Écrit par Pierre BRETON
  • 3 618 mots

  Au Claridge, il rencontre le guitariste manouche Django Reinhardt et, après force « bœufs » et libations, fonde avec lui le quintette du Hot Club de France (1934). Cette formation, totalement inédite – autour d'une guitare et d'un violon solistes, deux guitares de soutien et une contrebasse – écrira quelques-unes des plus glorieuses pages de l'histoire du jazz.

• MICHELOT PIERRE (1928-2005)

  • Écrit par Pierre BRETON
  • 3 991 mots

  En 1953, en compagnie du pianiste Maurice Vander et du batteur Jean-Louis Viale, il accompagne Django Reinhardt pendant les dernières séances d'enregistrement du grand guitariste manouche (Blues for Ike, 1953). Dans la nuit du 4 au 5 décembre 1957, il signe, avec Miles Davis (trompette), Barney Wilen (saxophone ténor), René Urtreger (piano) et son ami Kenny Clarke (batterie), la musique du film de Louis Malle Ascenseur pour l'échafaud, improvisée sur les images en salle de montage.