Manse
- Nom singulier invariant en genre
Définition
- en histoire, habitation rurale, à l'époque féodale, suffisamment entourée de terre pour faire vivre une famille
"manse" dans l'encyclopédie
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MANSE
- Écrit par Françoise MOYEN
- 2 820 mots
C'est de manse que dérivent les mots « masure », « meix » et « mas ».
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CORVÉES
- Écrit par Claude GAUVARD
- 5 439 mots
Un nombre donné de jours par semaine, chaque manse fournit un travailleur qui exécute avec son outillage et son attelage des travaux sur la réserve en fonction du calendrier agricole. Pendant un temps donné, en général une quinzaine de jours par an, un travailleur du manse est employé de façon continue à des tâches diverses. Chaque manse doit aussi assurer entièrement la mise en valeur d'une portion de la réserve — le lot-corvée ou ansange — depuis le labour jusqu'à l'engrangement.
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DOMAINE SEIGNEURIAL
- Écrit par Françoise MOYEN
- 3 648 mots
L'ensemble des terres d'un grand propriétaire était partagé en « manses » ou unités de culture ; l'un d'eux, généralement plus vaste, était le « manse du seigneur » (mansus indominicatus) dont les revenus étaient entièrement consacrés à l'entretien du propriétaire ; la culture de ce manse était assurée — en l'absence de tout salariat — par les corvées dues par les tenanciers des autres manses, sous la direction d'un régisseur.
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2011 98e Tour de France
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 8 813 mots
Dans la seizième étape (Saint-Paul-Trois-Châteaux - Gap, 151 km), alors que Thor Hushovd s'impose, Alberto Contador attaque dans le petit col de Manse ; Andy Schleck et Thomas Voeckler ne répondent pas ; dans la descente, Voeckler se rapproche et ne perd que 18 secondes sur les favoris, alors qu'Andy Schleck, mal à l'aise, leur concède 1 min 6 s à l'arrivée.
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ALLEMAGNE (Histoire) Allemagne médiévale
- Écrit par Pierre-Roger GAUSSIN
- 77 755 mots
- 7 médias
Quant aux autres hommes, les puissants revendiquèrent sur eux des droits que la dégradation continue de l'autorité royale renforça singulièrement au xiie siècle : c'étaient soit des esclaves, « nourris », « prébendiers », « esclaves de la maison », logés dans la demeure du maître ou à proximité, prenant au réfectoire ou dans les greniers leur nourriture, ne possédant rien en propre et soumis à l'entier pouvoir du maître ; soit des « esclaves mangeant leur propre pain », vivant sur un manse qu'ils exploitaient et qui entretenait leur famille, servant de leurs corps, mais moins proches du maître et moins dépendants ; soit enfin des gens de condition libre entrés dans la familia par souci de protection ou de salut, « hommes (et femmes) de l'autel » dont certaines abbayes bavaroises comptaient plusieurs milliers et qui, sans être astreints au service de corps, n'en appartenaient pas moins au patrimoine du maître.