Maoïsme
- Nom masculin singulier
Définition
- doctrine politique et philosophique de Mao Tsé-Toung
- mouvement politique prochinois s'inspirant de la doctrine politique et philosophique de Mao Tsé-Toung
"maoïsme" dans l'encyclopédie
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MAO ZEDONG ou MAO TSÉ-TOUNG (1893-1976)
- Écrit par Yves CHEVRIER
- 42 118 mots
- 4 médias
Ce serait, en somme, la victoire d'un maoïsme enfin sorti de sa contradiction, délivré de Mao et rendu à ce qui ne fut pour lui qu'un mot : la démocratie.
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ETIEMBLE RENÉ (1909-2002)
- Écrit par Pierre BRUNEL
- 3 958 mots
Enfin, il eut pour le maoïsme une inclination dont il revint, avec la grande honnêteté intellectuelle qui était la sienne (Quarante Ans de mon maoïsme, 1934-1974, Gallimard, 1976). La Chine n'était pas seule à attirer Etiemble. Professeur de littérature comparée à la Sorbonne de 1955 à 1979, il fit confiance aux chercheurs de tous les pays qui venaient vers lui.
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LARDREAU GUY (1947-2008)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 084 mots
Après avoir analysé la nature des liens entre marxisme et maoïsme dans Le Singe d'or (1973), il publie L'Ange (1976), en collaboration avec Christian Jambet. L'ouvrage, qui se veut une tentative, non pas de renier mais de dépasser la pensée marxiste en l'ouvrant à une dimension tant éthique que théologique, a pu être considéré comme un prologue au mouvement des « nouveaux philosophes » conduit par Bernard-Henri Lévy, qui le fit paraître dans sa collection Figures.
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POL POT SALOTH SAR dit (1928-1998)
- Écrit par Christian LECHERVY
- 4 746 mots
Le parti change de nom (Parti communiste du Kampuchea) et s'engage sur la voie du maoïsme. L'affrontement sourd commence avec Hanoi (1967) qui s'inquiète du choix des Cambodgiens pour la lutte armée. Sar est à nouveau à Pékin quand Sihanouk est renversé et rejoint le Gouvernement royal d'union nationale du Kampuchea, associant partisans du prince et communistes ; il en devient le chef militaire.
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BALAFREJ AHMED (1908-1990)
- Écrit par Françoise MEUSY
- 3 261 mots
Ce fidèle soutien du trône est remplacé à son poste de ministre, en juin 1972, par le frère du roi, lorsqu'on apprend que son fils Anis, brillant étudiant, est accusé de maoïsme et arrêté.