Maréchal-ferrant

"maréchal-ferrant" dans l'encyclopédie

• MANDRIN LOUIS (1724-1755)

  • Écrit par Louis TRENARD
  • 1 801 mots

  Fils d'un maréchal-ferrant qui le laisse, à sa mort en 1742, chef d'une famille de neuf enfants, Louis Mandrin est compromis dans une rixe en 1753 et condamné à être roué vif ; un de ses frères est pendu comme faux-monnayeur. Louis se réfugie dans l'illégalité, s'enrôle dans une bande dont il devient bientôt le chef en 1754. La contrebande connaît alors son maximum d'extension.

• FORTUNY MARIANO (1838-1874)

  • Écrit par Claudie RESSORT
  • 2 154 mots

  Séjour fécond pour l'artiste, fasciné par la lumière africaine et par les couleurs vives qui l'inspireront pour de nombreux tableaux de bataille (Bataille de Tetuán) et de scènes de mœurs (Le Maréchal-Ferrant). En 1867, il épouse Cecilia de Madrazo, fille du peintre le plus célèbre de Madrid. Il partage les sept années qui lui restent à vivre entre Rome, Grenade et Portici.

• ROUQUIER GEORGES (1909-1989)

  • Écrit par Jean COLLET
  • 4 767 mots

  Il sut filmer, mieux que personne, les gestes du travail manuel ou industriel, parce qu'il était lui-même un cinéaste artisanal (Le Charron, 1943 ; Le Chaudronnier, 1949 ; Le Sel de la terre, 1951 ; Le Maréchal-ferrant, qui obtint le césar du court métrage en 1977). Grâce à trois universitaires américains, Georges Rouquier a pu, en 1983, donner une suite à Farrebique.

• PHILIDOR LES DANICAN dits LES (XVII^e-XVIII^e s.)

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 5 024 mots

  Il écrivit beaucoup pour le théâtre : dix opéras-comiques, dont Blaise le savetier (1759), Sancho Pança (1762), Le Bûcheron (1763), Le Maréchal-Ferrant (1761), Le Sorcier (1764), Tom Jones (1765), Le Diable à quatre (1756), Le Soldat magicien (1760), Le Jardinier et son seigneur (1761), Ernelinde, princesse de Norvège (1767), modifiée en Sandomir, prince de Danemark (1769), La Nouvelle École des femmes (1770), Persée (1780), L'Amitié au village (1785), La Belle Esclave (1787), Le Mari comme il les faudrait tous, ou la Nouvelle École des maris (1788).

• MÉTALLURGES

  • Écrit par Jean DELUZAN
  • 12 231 mots

  Le maréchal-ferrant et le forgeron possèdent un pouvoir divin dans la mesure où ils sont reliés à l'Esprit ; qu'ils s'en écartent, et les voici réduits à leur seule puissance humaine, toute relative et menacée de constants échecs. Les symboles des maîtres du feu – maréchal-ferrant et forgeron – sont le manteau, signe de la puissance, les pinces, le marteau et le fer à cheval.