Marengo

"marengo" dans l'encyclopédie

• MARENGO BATAILLE DE (14 juin 1800)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 611 mots
  • 1 média

  Remportée de justesse contre la deuxième coalition par Napoléon pendant la seconde campagne d'Italie, la bataille de Marengo, à 5 kilomètres environ au sud-est d'Alessandria (Piémont), met aux prises 28 000 Français et 31 000 Autrichiens sous les ordres du général Michael Friedrich von Melas. Cette victoire aboutit à l'occupation française de la Lombardie jusqu'au fleuve Mincio et renforce l'autorité de Napoléon en France, tant auprès des civils que des militaires.

• ITALIE CAMPAGNES D' (1796-1797 et 1800)

  • Écrit par Jean TULARD
  • 4 498 mots
  • 1 média

  Marengo a contribué à renforcer l'autorité encore mal assurée du Premier consul. De Marengo, note l'agent royaliste Hyde de Neuville, date « la puissance personnelle de Napoléon ». Les deux campagnes d'Italie ont donc joué un rôle décisif dans la conquête du pouvoir par Bonaparte.

• CAGNOLA LUIGI (1762-1833)

  • Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
  • 621 mots

  Il construit pour Milan des arcs de triomphe modernes : la Porta Marengo (1801), l'Arco del Sempione (1806), et de nombreuses églises dans la campagne : Concorezzo, Ghisalba (1822) inspirée par la Rotonda de Palladio à Vicence, Urgnano. Sa demeure d'Iverigo, la villa Cagnola dite la Rotonda (vers 1813), allie à une composition monumentale des volumes dépouillés.

• DESAIX LOUIS CHARLES ANTOINE DES AIX dit (1768-1800)

  • Écrit par Jean MASSIN
  • 1 513 mots

  Il rejoint Bonaparte à l'armée d'Italie le 11 juin et reçoit sur le champ le commandement de deux divisions ; le 14 juin, marchant au canon vers le champ de bataille, il transforme la défaite de Marengo en victoire, mais il est tué d'une balle au cœur dès le début du combat.

• MARMONT AUGUSTE FRÉDÉRIC LOUIS VIESSE DE (1774-1852) duc de Raguse

  • Écrit par Jean MASSIN
  • 1 693 mots

  En Italie, en Égypte, lors du 18-Brumaire, à Marengo enfin, il seconde intelligemment son maître. Napoléon a pour lui une affection presque paternelle, mais n'en fait pas un de ses premiers maréchaux et ne lui confie pas de très grands commandements. Marmont se montrera meilleur administrateur dans les Provinces Illyriennes qu'il gouverne de 1806 à 1811 (et où il fait preuve de compréhension envers les aspirations des peuples slaves qu'il régente) que bon chef de guerre en Espagne, où il est lourdement vaincu aux Arapiles en (1812), en Saxe (1813) et en Champagne (1814).