Margelle
- Nom féminin singulier
Définition
- assise de pierres qui forme le rebord d'un puits
"margelle" dans l'encyclopédie
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BAUDRY PAUL (1828-1886)
- Écrit par Bruno FOUCART
- 3 001 mots
- 1 média
Prix de Rome en 1850 avec une Zénobie trouvée sur les bords de l'Arax (École des beaux-arts, Paris), Baudry choisit très vite la place qui sera la sienne avec son envoi de Rome au Salon de 1857, La Fortune et le Jeune Enfant (musée d'Orsay, Paris), sujet tiré de La Fontaine (« La Fortune sauve l'Amour endormi sur une margelle »). Si Baudry prend encore ses sujets dans la fable, c'est dans la fable moderne.
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CASTORIADIS CORNELIUS (1922-1997)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 4 598 mots
» Que la plupart des hommes se contentent de « rester sur la margelle » n'empêchait pas Castoriadis de croire, sans illusion, aux pouvoirs créateurs de « l'imaginaire social ». Jamais l'idéal révolutionnaire n'abandonna cet homme pour qui la démocratie, encore à inventer, demeurait un horizon de vie et de pensée.
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LE CIEL DANS UN TAPIS (exposition)
- Écrit par Philippe-Alain MICHAUD
- 5 361 mots
] le cadre d'une fenêtre ouverte sur le ciel des Fixes, ou un plan d'eau entouré de sa margelle qui refléterait les figures de la nuit. » L'Orient a développé à travers l'art du tapis un système d'investissement des surfaces que l'Occident, dans sa recherche d'un traitement de la spatialité focalisé sur des questions architectoniques, a longtemps relégué au rang des arts décoratifs.
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HYDROGÉOLOGIE
- Écrit par Jacques MUDRY
- 31 452 mots
- 9 médias
En Occident, le captage des eaux souterraines alluviales peu profondes a fait l’objet d’une amélioration de la tenue de la cavité dans des puits, par l’usage de la maçonnerie, et d’une relative protection par une margelle. Des systèmes plus sophistiqués existent depuis l’Antiquité dans les régions semi-arides, il s’agit des galeries de collecte des venues d’eau dans le terrain.
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ROME ET EMPIRE ROMAIN La religion romaine
- Écrit par Pierre GRIMAL
- 38 553 mots
De même, on rendait inoffensifs les lieux où était tombée la foudre en les entourant d'une margelle de pierre ; ces lieux, que la divinité avait maudits, devenaient « intouchables ». Certains rites étaient plus secrets : notamment la fête de la Bonne Déesse, célébrée en hiver dans la maison d'un haut magistrat, et à laquelle seules les femmes pouvaient participer.