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Mariniste

  • Nom singulier invariant en genre
  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. relatif à Marino ou au marinisme

Employé comme nom

  1. écrivain ou poète utilisant le style de Marino

"mariniste" dans l'encyclopédie

  • LUBRANO GIACOMO (1619-1693)

    • Écrit par Paul LARIVAILLE
    • 463 mots

    Dans ses Étincelles poétiques ou poésies sacrées et morales (Scintille poetiche o poesie sacre e morali, 1690), publiées sous le pseudonyme anagrammatique de Paolo Brinaccio, on retrouve poussés à l'extrême les traits caractéristiques de la tradition poétique mariniste : un goût typiquement baroque de la complication, de l'étrange, voire de l'aberrant, s'exprimant dans un langage foisonnant d'analogies et de concetti.

  • MARINO GIOVANNI BATTISTA dit LE CAVALIER MARIN (1569-1625)

    • Écrit par Angélique LEVI
    • 15 036 mots

     Rousset, est au cœur de la poésie mariniste. Tantôt liée à la magie de l'architecture et de la mise en scène, elle s'épanouit en mille surprises – fleurs, bouquets, gerbes, feux d'artifice hydrauliques, jets, cascades – et les poètes de l'époque nous en offrent une riche collection : « fontaine d'Apollon » de L'Adone, « fontaine de Paul V » de Preti, « fontaine du pont Sixte » de Materdona ; tantôt réduite au pur élément liquide, fleuve, rivière ou mer, elle serpente, ondule, s'enfle dans un décor naturel.

  • STROZZI BARBARA (1619-1677)

    • Écrit par Rebecca CYPESS et Encyclopædia Universalis
    • 4 436 mots

    La poésie mise en musique par Barbara Strozzi tourne essentiellement autour du thème de l’amour, conformément à l’esthétique mariniste du milieu du xviie siècle, qui prise l’esprit, la virtuosité langagière et l’imagerie érotique. Son unique recueil de motets sacrés, les Sacri musicali affetti (1655), est lié à la notion de charité chrétienne (caritas), qui représente l’Église comme une mère bienveillante, ainsi qu’aux pratiques dévotionnelles de sa dédicataire, Anna de Médicis, archiduchesse d’Autriche, grande protectrice des arts.

  • BASILE GIAMBATTISTA (1575-1632)

    • Écrit par Paul LARIVAILLE
    • 4 677 mots

    Il compose encore des poésies occasionnelles, quelques poèmes d'inspiration mariniste, comme L'Aretusa ou Il Teagene (1637), et un poème héroïque qui ne sera publié que quelques années après sa mort. Mais, dans la dernière partie de son existence, il s'affirme surtout comme écrivain dialectal, d'abord dans un recueil d'églogues intitulé Les Muses napolitaines (Le Muse napoletane, dont la première édition connue date de 1635), puis dans ce qui sera son maître ouvrage : Le Conte des contes (Lo Cunto de li cunti overo lo Trattenemiento de' peccerille, qui connut une édition posthume en 1634-1636).

  • VAN DE VELDE LES

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 6 538 mots

    Son premier maître a été son père (dont on ne connaît que des dessins représentant des navires dans une technique très finie et un esprit encore un peu archaïque), puis il fut, selon Houbraken, l'élève du mariniste Simon de Vlieger, probablement à Weesp où ce dernier s'installe vers 1650. En 1652, on retrouve Willem van de Velde le Jeune à Amsterdam et ses premiers tableaux connus datent de 1653.

Recherche alphabétique

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