Marivaudage
- Nom masculin singulier
Définition
- style et langage raffinés et précieux à la manière des personnages de Marivaux
- badinage galant
"marivaudage" dans l'encyclopédie
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LES SERMENTS INDISCRETS (mise en scène C. Rauck)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 005 mots
Poignant, cruel, sensuel, charnel, le « marivaudage » n'est plus ce qu'il était.
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HONG SANG-SOO (1960- )
- Écrit par Adrien GOMBEAUD
- 6 122 mots
- 1 média
Du marivaudage au mélodrame Au carrefour des années 2000, avec l’avènement des multiplexes, le cinéma coréen s’oriente vers des productions plus commerciales. Dans ce contexte, Hong Sang-soo doit travailler avec des budgets de plus en plus réduits et conduire ses mises en scène vers plus de dépouillement. Tous ses films seront tournés en vidéo et bricolés avec des moyens sommaires.
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SEDAINE MICHEL JEAN (1719-1797)
- Écrit par Denise BRAHIMI
- 2 561 mots
Puis il aborde la scène officielle de la Comédie-Française pour laquelle il écrit deux pièces : Le Philosophe sans le savoir (1765), drame bourgeois dans le genre sérieux, et La Gageure imprévue (1768), sorte de marivaudage. Le Philosophe sans le savoir est né d'une idée : réhabiliter le nom de philosophe bafoué par Palissot (comédie des Philosophes, 1760).
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RAPPENEAU JEAN-PAUL (1932- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 3 213 mots
- 1 média
Prix Louis Delluc 1966, son premier long-métrage La Vie de château est un plaisant marivaudage sur fond de Résistance et d'Occupation, une histoire à la Lubitsch qui frappe par une élégante intelligence, par son perfectionnisme aussi. Rappeneau travaille lentement, contrôle chaque effet, et ce professionnalisme précis engendre miraculeusement grâce et légèreté.
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BROCA PHILIPPE DE (1933-2004)
- Écrit par Alain GAREL
- 3 827 mots
En outre, ses films relevant, à quelques exceptions près, de la comédie, – mais une comédie singulière, où se mêlent marivaudage, burlesque, commedia dell'arte, absurde, vaudeville et farce –, on lui a accolé l'étiquette quelque peu méprisante de « réalisateur de films comiques ». À ses débuts, on l'a volontiers opposé à la Nouvelle Vague ; les œuvres de celle-ci étant jugées « malsaines », certains critiques surenchérirent sur la « fraîcheur », la « joie de vivre », la « gaieté » qui émanaient de ses comédies.