Marronnage
- Nom masculin singulier
Définition
- état d'un esclave fugitif dans l'Amérique coloniale
- phénomène de fissuration dans le revêtement d'une chaussée
"marronnage" dans l'encyclopédie
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SÃO TOMÉ-ET-PRÍNCIPE
- Écrit par Bernard NANTET et Encyclopædia Universalis
- 8 178 mots
- 2 médias
Par la suite, la colonisation de l'Angola, le désintérêt de Lisbonne, le marronnage des esclaves et les raids des corsaires français, ainsi qu'un bref intermède hollandais (xviie s.), entraînèrent l'affaiblissement de l'archipel. Isolé, São Tomé connut un renouveau à partir de 1822 grâce au cacao, une culture faisant largement appel à l'esclavage ; celui-ci fut aboli en 1876.
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CODE NOIR (1685)
- Écrit par Louis SALA-MOLINS
- 8 719 mots
Par sa façon d'agir, de se comporter et, notamment, par sa promptitude à se résigner et à obéir, l'esclave mérite ; et il démérite par son insoumission, sa désobéissance, sa révolte, son marronnage. Le schéma canonique, celui-là même qui lui « donne » une âme, met l'esclave forcément baptisé (art. 2) face à la plus drastique des alternatives à l'article de la mort : le paradis ou l'enfer.
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DOMESTICATION
- Écrit par Jean-Pierre DIGARD
- 39 428 mots
- 4 médias
Ce phénomène, appelé marronnage (terme qui s'appliquait aussi aux esclaves échappés) ou féralisation (de l'anglais feral), montre qu'un animal ne peut jamais être considéré comme totalement ou définitivement domestiqué. À l'inverse, les néo-domestications ou re-domestications contemporaines indiquent, elles, qu'un animal sauvage n'est jamais entièrement à l'abri d'une tentative de domestication.