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Martyriser

  • Verbe à l'infinitif

Définition

  1. supplicier, causer une très grande souffrance

"martyriser" dans l'encyclopédie

  • ABSALON JULIEN (1980- )

    • Écrit par Pierre LAGRUE
    • 5 283 mots
    • 1 média

    Julien Absalon semble prendre un malin plaisir à martyriser ses concurrents sur tous les parcours. À des qualités physiques remarquables, il ajoute une maîtrise technique absolue. Il se joue de toutes les chausse-trapes des terrains cahoteux. « Quand on le voit, tout semble facile », indique son ami Fabien Barel, spécialiste de la descente en V.T.T.

  • NURMI PAAVO (1897-1973)

    • Écrit par Pierre LAGRUE
    • 8 555 mots
    • 3 médias

     » Sous la plume de Gabriel Hanot, on peut lire ces lignes dans Le Miroir des sports : « Est-il esclave de son sport, de son entraînement, de ses résultats et ce au point de martyriser corps et âme ? » Le champion déchu Cependant, les exploits de Nurmi ont marqué le monde entier. Il ne peut résister aux appels de l'Amérique. En 1925, il y effectue une tournée de cinq mois, durant laquelle il dispute cinquante-cinq courses et en gagne cinquante-trois.

  • GADDA CARLO EMILIO (1893-1973)

    • Écrit par Jean-Paul MANGANARO
    • 15 477 mots
    • 1 média

    Il n'en reste pas moins que Gadda, sans refuser ces catégories, dépasse les limites étroites d'une simple projection mimétique, et agit sur le corps même de la langue tout comme son héros aurait pu, dans le final de La Connaissance, martyriser le corps de sa mère. Piété qui naît de la douleur du martyre commun de vivre. Ce qu'on appelle « baroque » chez Gadda n'est qu'un trompe-l'œil qui satisfait tous ceux qui souhaitent en récupérer et en fixer le sens : « Le baroque est dans la nature des choses », dit-il ; il n'est donc que l'expression matérielle d'une recherche intérieure et occulte, qui tend à dire à tout prix l'indicible que les mots cachent, que les sensations rendent fuyant, et qu'on essaye de dérober parce que l'indicible, c'est-à-dire le sens détourné, est, bien plus que le sens, meurtrier et cruel.

  • ART & THÉOLOGIE

    • Écrit par Georges DIDI-HUBERMAN
    • 37 070 mots
    • 1 média

    Corps indéniables pourtant, que les représentants de la « science divine » demanderont de voiler, de murer, de ne plus maquiller, voire de défigurer et de martyriser (c'est-à-dire d'offrir en sacrifice au sacrifice-prototype de Jésus-Christ). Comment, dès lors, accepter ces œuvres d'art qui ne font rien d'autre qu'exhiber ou représenter l'extrême beauté des corps ? Comment ne pas exécrer ces statues païennes dont toute l'Antiquité raconte à foison les prodiges corporels, les métamorphoses, les gestes inouïs, les sueurs divinatoires ? Le problème se complique encore – en réalité il se dialectise – lorsqu'on prend acte du fait suivant : la plupart de telles critiques avaient déjà été adressées aux œuvres d'art dans les contextes non chrétiens de la philosophie platonicienne, et surtout de la pensée juive.

  • SOCIÉTÉ

    • Écrit par André AKOUN
    • 51 179 mots

    L'homme est en effet tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédommagements, de l'utiliser sexuellement sans son consentement, de s'approprier ses biens, de l'humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer. Homo homini lupus : qui aurait le courage, en face de tous les enseignements de la vie et de l'histoire, de s'inscrire en faux contre cet adage ? » La pulsion de mort dont il est question ici, sans être expressément nommée, n'est pas une notion construite pour les besoins d'une démonstration philosophique.

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