Matador

"matador" dans l'encyclopédie

• CORRIDA

  • Écrit par Barnaby CONRAD
  • 58 709 mots
  • 7 médias

  La passe natural, simple mais très dangereuse, est particulièrement remarquable : le matador tient la muleta de la main gauche sur son flanc droit sans se servir de l'épée pour étendre la pièce de flanelle ; la cible est alors très réduite, le corps entier du matador étant exposé avant que le taureau passe sur sa droite pour atteindre la muleta. À mesure que l'excitation de la foule grandit à chacune des passes, le matador prépare la mise à mort et le dénouement du combat.

• PAQUIRRI (1948-1984)

  • Écrit par Louis AUDIBERT
  • 4 177 mots

  Le jeune Francisco, dont un frère aîné est également matador, se lance à son tour face aux taureaux en 1964. 1965 et le début de 1966 le voient aux premiers rangs des jeunes avides de succès. Le 18 juillet 1966 doit avoir lieu la consécration du matador, l'alternative, mais Paquirri est gravement blessé et la cérémonie reportée. Elle aura lieu finalement, dans la même arène de Barcelone, le 11 août : en présence de El Viti, Paco Camino lui « cède » un taureau de Urquijo.

• FERRER MEL (1917-2008)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 121 mots

  Bien qu'il soit plus à l'aise à la réalisation, Mel Ferrer reste dans les mémoires pour avoir interprété le célèbre matador mexicain Luis Bello dans The Brave Bulls (1951, La Corrida de la peur) de Robert Rossen, un marquis français dans le film de cape et d'épée Scaramouche (1952) de George Sidney, le roi Arthur de Knights of the Round Table (1953, Les Chevaliers de la table ronde) de Richard Thorpe, un marionnettiste estropié dans la comédie musicale Lili (1953) de Charles Walters, souvent considéré comme son meilleur rôle, ainsi qu'un romancier dans The Sun also Rises (1957, Le soleil se lève aussi) de Henry King, d'après le roman d'Ernest Hemingway.

• BOETTICHER BUDD (1916-2001)

  • Écrit par Alain GAREL
  • 3 354 mots

  Après un autre film sur la tauromachie, The Magnificent Matador (Le Brave et la belle, 1955), il réalise un thriller nerveux et violent, The Killer is Loose (Le tueur s'est évadé, 1956), qui attire l'attention sur lui. John Wayne lui confie alors la mise en scène de Seven Men from Now (Sept Hommes à abattre, ibid.), dont il est le producteur, et qu'interprète Randolph Scott.

• DOMINGUÍN LUIS-MIGUEL (1925-1996)

  • Écrit par Jean LACOUTURE
  • 3 521 mots

  Né à Madrid le 9 décembre 1925, Luis Miguel González Lucas, fils d'un torero assez obscur qui lui légua son pseudonyme, comme à ses deux autres fils, est sacré matador de toros en 1944 et ne fait ses adieux que trente ans plus tard, à Quito. Il a entre-temps connu tous les triomphes, été souvent reçu par le général Franco – bien que son frère Domingo fût un membre notoire du Parti communiste espagnol –, fréquenté Jean Cocteau et Pablo Picasso, séduit quelques grandes stars comme Ava Gardner, épousé l'actrice italienne Lucia Bosè, et marqué la tauromachie de son empreinte.