Mater

"mater" dans l'encyclopédie

• STABAT MATER (J.-B. Pergolèse)

  • Écrit par Juliette GARRIGUES
  • 1 171 mots

  Deux Stabat mater dominent la musique sacrée italienne de la première moitié du xviiie siècle : celui d'Alessandro Scarlatti, composé vraisemblablement au tout début de ce siècle, et celui de Jean-Baptiste Pergolèse, achevé en 1736. Ces deux œuvres offrent d'évidentes similitudes dans leurs effectifs (deux voix de femme, orchestre à cordes et orgue) et leur déroulement (airs, ariosos et duos).

• Stabat Mater, PERGOLÈSE (Jean-Baptiste)

  • Écrit par Alain FÉRON
  • 3 278 mots

  Genre - Stabat Mater Le poème latin du Stabat Mater («la mère était debout») décrit Marie au pied de la croix (il se différencie du Stabat Mater speciosa, disparu des offices, qui la décrit devant le berceau de Jésus). À la fin du XVe siècle, on le chante sur une mélodie de choral et il devient partie intégrante de la liturgie catholique. Par la beauté de sa métrique et sa force émotionnelle, ce texte sera souvent mis en musique, devenant un genre à part entière dans lequel s'illustreront Josquin Des Prés, Palestrina, Lassus, Alessandro Scarlatti, Haydn, Schubert, Rossini, Liszt, Dvorák, Verdi, Poulenc, Penderecki.

• WILANDER MATS (1964- )

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 563 mots

  Joueur de fond de court, préférant les longs échanges et répugnant à monter au filet, le tennisman suédois Mats Wilander est considéré comme un gentleman du sport. Dès 1982, il s'impose à Roland-Garros en dominant l'Argentin Guillermo Vilas. Battu par Yannick Noah l'année suivante, il remportera deux autres succès sur la terre battue parisienne (1985 et 1988).

• SARGON L'ANCIEN

  • Écrit par Jean-Claude MARGUERON
  • 1 074 mots
  • 1 média

  L'hétérogénéité ethnique de cet ensemble allait poser de graves problèmes administratifs dont témoigne la révolte générale à la fin du règne de Sargon qui ne réussit à la mater qu'en dernière extrémité.

• ANERIO FELICE (1560 env.-1614)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 116 mots

  Il calque son style sur celui de son illustre maître, à un point tel que plusieurs de ses pièces seront longtemps attribuées par erreur à ce dernier (par exemple, son Stabat Mater à 12 voix). Ses compositions plus tardives ne peuvent cependant pas être considérées comme de simples imitations de la manière de Palestrina, car elles comportent de nombreux passages où il exprime sa propre sensibilité, tout en restant fidèle aux qualités de l'école polyphonique romaine.