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Matière-forme

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. expression de la dualité entre le contenant et le contenu, l'intérieur et l'extérieur

"matière-forme" dans l'encyclopédie

  • ARISTOTE, en bref

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 1 147 mots
    • 1 média

    À la séparation tranchée du « monde intelligible » et du « monde sensible » opérée par Platon, il substitue le couple « matière-forme », qui permet de mieux rendre raison de la réalité. Il fonde la logique en inventant la syllogistique (et il faudra attendre Leibniz pour que des nouveautés apparaissent dans ce domaine). Ses études réunies sous le nom de « métaphysique », orientées selon deux versants (théologique et ontologique), ne cesseront d'être interrogées par la pensée scolastique et viendront nourrir la réflexion de Heidegger.

  • HYLÉMORPHISME

    • Écrit par Édouard-Henri WÉBER
    • 5 153 mots

    L'application de l'hylémorphisme au cas de l'homme laisse un résidu important : l'intellect, qui, anorganique, ne vérifie plus le couple matière-forme. La matière et la forme ne sont pas des substances, mais des principes de la substance corporelle. Causes du devenir sous l'efficace de la cause agente, elles ne deviennent pas, mais sont éternelles.

  • TROU NOIR DE NGC 1365

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 1 990 mots
    • 1 média

    Cette matière forme un disque d'accrétion dont la frontière intérieure est d'autant plus proche du centre du trou noir que le spin est grand. L'attraction gravitationnelle s'exerce alors plus fortement, ce qui induit un déplacement vers le rouge des rayons X émis par les éléments lourds, comme le fer, présents dans cette zone du disque d'accrétion.

  • ESTHÉTIQUE Vue d'ensemble

    • Écrit par Daniel CHARLES
    • 8 846 mots

    Ce qui se montre avec le plus d'apparence, l'ekphanestaton, ce à propos de quoi s'aiguise le mieux l'hylémorphisme ou l'opposition matière-forme, Platon l'appelle le beau. Rien n'interdit alors à la réflexion « esthétique » (avant la lettre) de faire de l'étant le plus beau un objet qu'il reviendra à un sujet d'apprécier à sa juste valeur. En liaison avec son inféodation au couple matière-forme, l'esthétique fait de la chose dont elle s'occupe un objet pour un sujet, le « sujet » étant l'homme « sensible » qui « perçoit » l'objet, c'est-à-dire s'en empare pour en jouir.

  • DYADE

    • Écrit par Alain DELAUNAY
    • 4 760 mots

    Cette séparation du germe en valeurs opposées (contenant/contenu, matière/forme, évolution/involution, dispersion/recueillement, émanation/réception) engendre un cosmos : un ordre contrasté d'apparition. C'est elle qui est à la racine de toute chose et la rend connaissable. Et c'est d'elle que procèdent tous les mouvements cosmiques de flux et de reflux des formes : inspiration/expiration, diastole/systole, génération/dégénération, naissance/mort, création/destruction, amour/haine, guerre/paix, homogenèse/hétérogenèse, apparition/disparition, progression/régression, etc.

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