Mazdéenne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à une religion de l'Iran ancien fondée sur la doctrine de Zoroastre, encore pratiquée
Synonyme
- zoroastrienne
"mazdéenne" dans l'encyclopédie
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GUÈBRES
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 358 mots
Après l'islamisation de ce pays (viiie siècle), seules quelques petites communautés vivant dans des régions retirées du sud-est de l'Iran réussirent à perpétuer la tradition mazdéenne. Vers le xe siècle, il n'en subsistait plus qu'un très petit nombre dans les provinces de Yazd et de Kerman, où, de nos jours encore, trente mille zoroastriens environ vivent dans les pauvres villages isolés de ces régions semi-désertiques.
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PARSIS
- Écrit par Guy BUGAULT
- 12 681 mots
La religion La religion des Parsis est la religion mazdéenne, réformée et partiellement démythisée par Zarathushtra dans un sens éthique et monothéiste. À première vue, la caractéristique principale en est le culte du feu et les temples du feu. Pourtant, le dieu des mazdéens n'est pas le feu (atar), mais le Seigneur sage ( Ahura Mazdā), homologue de l'Asura Varuṇa védique.
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OHRMUZD, OHRMAZD ou OHRMIZD
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 068 mots
- 1 média
) et que toute la tradition zoroastrienne (ou mazdéenne) utilisera à sa suite, et jusqu'à nos jours, chez les guèbres et les parsis. En pehlevi (ou moyen perse), ces deux noms deviennent, par suite d'altérations phonétiques, Ohrmuzd (ou, mieux, Ohrmazd) et Ahriman. Il est d'usage de préférer ces formes altérées lorsqu'on fait référence aux déviations théologiques qui se font jour à l'époque sassanide et avec lesquelles la religion iranienne faillit se transformer en un dualisme (notamment par la théorie des dieux jumeaux : Ahura Mazdā devient Spenta Mainyu, l'Esprit Bon, jumelé à Angra Mainyu, l'Esprit Mauvais).
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GĀTHĀ
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 196 mots
Nom donné en iranien ancien à un groupe de poèmes, en forme d'hymnes liturgiques, attribués par la tradition mazdéenne à Zarathuštra (Zoroastre) lui-même. Ces textes ont été intégrés à date ancienne dans l'Avesta, qui constitue, de nos jours encore, le corps des Écritures sacrées du zoroastrisme (ou mazdéisme). À ce titre, les Gāthā sont récités chaque jour dans le rituel mazdéen tel que le célèbrent les Parsis et les Guèbres.
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AVESTA
- Écrit par Jean de MENASCE et Georges PINAULT
- 10 450 mots
Le terme Avesta (forme persane du moyen perse apastāk, de sthā-, se tenir, soit : texte de base) désigne les livres sacrés de la religion mazdéenne et les formules rédigées dans la même langue, puis cette langue même, qu'on appelle aujourd'hui avestique, mais qu'on a longtemps appelée zend, d'après le composé Zend-Avesta (traduction glosée et texte), sous lequel l'Avesta a d'abord été connu en Europe par la traduction d'Anquetil-Duperron.