Meïji
- Adjectif masculin singulier
Définition
- (mot japonais) qualifie l'ère japonaise qui débute en 1868
Synonyme
- meiji
"meïji" dans l'encyclopédie
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MEIJI ÈRE (1868-1912)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 2 452 mots
- 2 médias
Toutefois, s'agissant de Meiji, quelques remarques s'imposent. En premier lieu, l'empereur Meiji a succédé immédiatement à son père décédé le 30 janvier 1867 : les années Meiji ne correspondent donc pas à la totalité de la durée de son règne. En second lieu, le premier acte du changement du régime consacrant la réforme du règne date du 3 janvier 1868.
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CHARTE CONSTITUTIONNELLE DE MEIJI
- Écrit par Éric SEIZELET
- 1 067 mots
- 1 média
D'inspiration autoritaire et prussienne, et à ce titre centrée sur le principe monarchique, l'abaissement du Parlement et le strict encadrement des libertés fondamentales, cette charte octroyée de 76 articles marque cependant une étape décisive sur la voie de la modernisation des institutions entreprise depuis la proclamation de l'ère Meiji en 1868.
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NAISSANCE DU JAPON MODERNE
- Écrit par Sylvain VENAYRE
- 1 240 mots
- 1 média
L'année 1868, début de l'ère Meiji, marqua la naissance du Japon moderne. Le nouvel empereur Mutsu-hito, plus tard désigné sous le nom de « Meiji Tenno » (« gouvernement éclairé »), n'avait que quatorze ans et, jusqu'à la fin des années 1870, n'exerça presque aucun pouvoir. Les affaires politiques étaient dirigées par des partisans de l'autorité impériale, qui avaient imposé par la force la disparition du shogunat en 1867.
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KIDO TAKAYOSHI (1833-1877)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 1 610 mots
Il fut l'un des rédacteurs du serment en cinq articles prêté, le 6 avril 1868, par le futur empereur Meiji et dans lequel étaient énoncés les premiers principes du régime naissant : élargissement de la participation politique, appel aux bonnes volontés et à l'union, ouverture à la culture et aux techniques étrangères. Après la fin de la guerre civile, Kido sut imposer aux daimyō l'abolition des fiefs.
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FUKUZAWA YUKICHI (1835-1901)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 4 850 mots
Peu désireux d'être mêlé à la politique, au moment de la chute du bakufu et de l'installation du gouvernement de Meiji, il se fit inscrire à l'état civil comme roturier et s'employa exclusivement à développer l'enseignement de son école, qu'il appela Keiō Gijuku en 1868. Il fit partie du groupe de la Sixième Année Meiji (Meiroku sha) réunissant depuis 1873 (6e année de l'ère Meiji), autour de Mori Arinori, futur ministre de l'Instruction publique, des savants et des hommes de lettres qui voulaient apporter leur contribution à la modernisation du Japon.