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Meistersinger

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. (mot allemand) poète compositeur héritier des troubadours

"meistersinger" dans l'encyclopédie

  • MAÎTRES CHANTEURS ou MEISTERSINGER

    • Écrit par Marc VIGNAL
    • 1 877 mots

    ) et surtout de Hans Sachs (1494-1576), que Wagner devait traiter non sans raison avec une indulgente exception dans son opéra Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg (Die Meistersinger von Nürnberg, 1868). Les maîtres chanteurs se survivront jusqu'en 1839 à Ulm, et jusqu'en 1875 à Menningen.

  • KONRAD VON WÜRZBURG (1230 env.-1287)

    • Écrit par Claude LECOUTEUX
    • 3 197 mots

    La variété des rythmes et des tons utilisés, la richesse des rimes et des métaphores expliquent la célébrité de Konrad von Würzburg et justifient son entrée dans la légende comme l'un des douze maîtres chanteurs (Meistersinger) aux côtés de Walther von der Vogelweide et du mythique Klingsor. En tant qu'auteur de romans courts consacrés à des sujets chevaleresques, Konrad se situe à la fin d'une époque, mais il en annonce une nouvelle par ses poèmes allégoriques.

  • WAGNER RICHARD (repères chronologiques)

    • Écrit par Christian MERLIN
    • 3 187 mots
    • 24 médias

    21 juin 1868 Die Meistersinger von Nürnberg (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg), « opéra » en trois actes sur un livret du compositeur, dédié à Louis II de Bavière, est créé au Königliches Hof- und Nationaltheater de Munich, sous la direction de Hans von Bülow. 22 septembre 1869 Das Rheingold (L'Or du Rhin), prologue en un acte au « festival scénique » Der Ring des Nibelungen (L'Anneau du Nibelung, ou Tétralogie, sur un livret du compositeur), est créé au Königliches Hof- und Nationaltheater de Munich, sous la direction de Franz Wüllner.

  • VOLKSLIED

    • Écrit par Marc VIGNAL
    • 5 069 mots

    On trouve dans le volkslied les traces des modes ecclésiastiques, des minnesänger et des meistersinger, des événements politiques, des arrangeurs, de certains compositeurs. Inversement, un Bach utilisa ou inventa surtout dans ses œuvres des mélodies populaires soit comme corps étrangers, soit en les rendant moins populaires pour qu'elles puissent s'intégrer à son style ; de même, un Haydn, une fois son propre style bien forgé et en renforçant leur caractère populaire, avec comme résultat paradoxal une nouvelle évolution de son style dans un sens plus populaire et plus savant à la fois ; un Malher, en les privant de leur aura de sainteté et de leur innocence, et à des fins ironiques et tragiques ; un Bartók, pour se forger un style ; un Dvořak ou un Moussorgski, pour des raisons patriotiques ; un Berg ou un Schönberg, parfois, pour des raisons sentimentales ou de nostalgie du passé (citations d'un choral de Bach et d'une mélodie de Carinthie dans le Concerto pour violon de Berg, d'Ännchen von Tharau dans la Suite, op.

  • POLYPHONIE

    • Écrit par Jacques CHAILLEY et Michel PHILIPPOT
    • 11 789 mots

    Il n'est cependant aucun grand maître qui ne lui ait un jour ou l'autre emprunté matière à ses plus belles pages : il n'est que de citer, par exemple, le bal de Don Giovanni de Mozart, le contrepoint central de l'ouverture des Meistersinger de Wagner ou le final du Falstaff de Verdi. Et la polyphonie chorale, après une éclipse de trois siècles, a connu au xxe siècle un renouveau dont Debussy ou Ravel, chacun avec leurs Trois Chansons, ont donné le signal, et qui a trouvé peut-être son expression moderne la plus parfaite dans la double fugue de la Symphonie de psaumes (1930) de Stravinski.

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