Mendiant
- Nom masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- personne qui demande l'aumône, la charité
- en religion, ordre religieux dont les membres font vœu de pauvreté
- mélange de fruits secs
Forme dérivée du verbe « mendier »
"mendiant" dans l'encyclopédie
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DODES'KADEN, film de Akira Kurosawa
- Écrit par Jacques AUMONT
- 5 538 mots
Plus gravement, c'est au nom d'un fantasme devenu trop présent dans le visible – sa maison de rêve – que le mendiant laisse mourir son enfant. Les êtres eux-mêmes hésitent entre divers statuts ontologiques : le mendiant est maquillé d'un vert et d'un violet sombres, qui évoquent moins la saleté que l'au-delà, comme l'armée des morts dans Rêves (Yume, 1990) ; l'homme au regard mort est, lui, un véritable zombi, un fantôme que plus rien ne peut ramener chez les vivants.
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ÉLECTRE, Jean Giraudoux Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 8 435 mots
Les scènes suivantes voient la confrontation d'Électre et de Clytemnestre (4, 9), et les retrouvailles d'Oreste avec sa sœur (6, 8, 10), puis sa mère (11), avant que le mendiant, dans un long monologue, ne s'interroge sur les mobiles des protagonistes (13). Au cours des trois premières scènes de l'acte II, Électre découvre peu à peu que son père a été assassiné.
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BHIKṢU
- Écrit par Jean VARENNE
- 503 mots
L'appellation de bhikshu (« mendiant ») est également employée par les bouddhistes, soit sous sa forme sanskrite (bhikṣu), soit sous sa forme pâli (bhikkhu).
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ÉTIENNE DE BONNEUIL (2e moitié XIIIe s.)
- Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
- 1 264 mots
L'archevêque Laurentius, qui appartenait à l'ordre mendiant des Franciscains, avait en effet pris sa décision dès 1258. Cependant, le plan de l'édifice et son style sont incontestablement d'inspiration française, ce qui tend à prouver que, dès l'origine, Laurentius s'était adressé à un architecte de cette nationalité, dont le nom ne nous est pas parvenu.
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JAYADEVA (XIIe s.)
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 440 mots
Il avait d'abord été un renonçant (samnyâsin), parcourant les routes du royaume et mendiant sa nourriture. Mais un jour qu'il faisait ses dévotions dans un temple, il remarqua une prostituée sacrée (dévadâsî) nommée Padmâvati dont il tomba amoureux. Malgré ses vœux monastiques qui incluaient le vœu de chasteté et malgré la condition en principe irréversible de Padmâvati (vouée au dieu du temple, elle était considérée comme mariée à lui), Jayadeva parvint à faire d'elle son épouse légitime.