Meneur

"meneur" dans l'encyclopédie

• IDÉAL DU MOI, psychanalyse

  • Écrit par Sylvie METAIS
  • 3 948 mots

  Cette substitution aux idéaux individuels d'un idéal collectif s'accompagne nécessairement d'une identification des membres les uns aux autres, par amour du meneur. Pour Freud, le meneur représente le père de la horde primitive. Et le premier homme à franchir le pas de l'individualité serait le poète épique, auteur du mythe héroïque. Le héros qui supplante ainsi le père devient le premier idéal du moi.

• MARCEL ÉTIENNE (1316 env.-1358)

  • Écrit par Claude GAUVARD
  • 5 743 mots

  Peu à peu, aux côtés de l'ambitieux évêque de Laon, Robert le Coq, Étienne Marcel fait figure de meneur. Meneur des villes aux assemblées qui se succèdent et par la correspondance qu'il échange dans le royaume. Meneur de foule aussi, quand, à la tête de la bourgeoisie et des gens de métier descendus dans la rue, il oblige le dauphin à céder (janv. 1357).

• DUCE

  • Écrit par Paul GUICHONNET
  • 765 mots

  Elle se rattache à un type de meneur d'hommes qui, du condottiere de la Renaissance à Garibaldi, avait une forte résonance dans la psychologie politique des Italiens. Après 1925, le terme sort de l'usage des seuls militants fascistes, pour être constamment utilisé dans les manifestations publiques. Il n'est, par contre, introduit que beaucoup plus tard dans la titulature officielle, où il continue à se référer au seul parti : « chef du gouvernement et duce du fascisme » ; mais, dans l'usage général, il s'étend à l'ensemble de la nation et de l'État.

• BAGGIO ROBERTO (1967- )

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 668 mots

  Meneur de jeu, le footballeur italien Roberto Baggio fait admirer sa technique sous les maillots de la Fiorentina, de la Juventus de Turin puis du Milan A.C. Ballon d'or (meilleur joueur européen) en 1993, il donne sa pleine mesure lors de la Coupe du monde 1994. Transformé en buteur, il hisse – face au Nigeria, à l'Espagne puis à la Bulgarie de Hristo Stoïchkov – la Squadra Azzura jusqu'en finale.

• PARKER TONY (1982- )

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 7 907 mots

  Considéré au départ comme le remplaçant d'Antonio Daniels pour le poste de meneur de jeu, il s'impose rapidement et, à dix-neuf ans et cinq mois, il devient le plus jeune meneur de jeu titulaire de l'histoire de la NBA. Gregg Popovich lui accorde désormais une totale confiance, tout comme Tim Duncan, la star de l'équipe. Ses progrès sont constants : son jeu se muscle, il ne néglige plus le travail défensif et son adresse au shoot est remarquable.