Menterie
- Nom féminin singulier
Définition
- (vieilli) familièrement, mensonge
"menterie" dans l'encyclopédie
-
LE MENTEUR (P. Corneille) Fiche de lecture
- Écrit par Boris DONNÉ
- 6 442 mots
Le Menteur, comédie en cinq actes et en vers, est la treizième pièce de Pierre Corneille (1606-1684). Créée à la fin de l’année 1643 au Théâtre du Marais à Paris, elle est publiée en 1644. Au début de sa carrière, Corneille s’est fait connaître par des comédies qui ont renouvelé le genre ; mais le triomphe du Cid (1637) et les débats suscités par cette pièce l’ont incité à se spécialiser dans le genre sérieux de la tragédie.
-
GRIPARI PIERRE (1925-1990)
- Écrit par Claude COMBET
- 2 038 mots
Pierre Gripari est aussi l'auteur d'une quarantaine de romans (La Vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie Gripotard, 1968), pièces de théâtre, recueils de nouvelles (Diable, Dieu et autres contes de menterie, 1965) et de poésie (Le Solilesse, 1975 ; Pièces poétiques, 1982). Personnage parfois contesté, il aimait à se définir comme « un Martien observant le monde des hommes avec une curiosité amusée, étranger au monde terrestre ».
-
CHAT BOTTÉ LE
- Écrit par Marc SORIANO
- 2 718 mots
À partir de là, calembour probable qui joue à la fois sur les mots chas et chat et botte et bitte, attestés dans leur sens trivial dans les dictionnaires du temps et qui font du Chat botté un être à la fois féminin et masculin, un personnage de « menterie ». Le Chat botté a inspiré de nombreux ballets, par exemple celui de Roland Petit (1986) sur la musique de Tchaïkovski, qui rend au conte sa fin traditionnelle : l'ingratitude du maître et le sacrifice du chat.
-
CENDRILLON
- Écrit par Marc SORIANO
- 2 845 mots
Si la pantoufle ne se casse pas quand elle tombe, c'est que le conte tout entier repose sur une suite d'impossibilités logiques : il s'agit d'une menterie. Les adaptateurs ont orné le récit de broderies pittoresques et de détails passionnants pour l'histoire des mentalités : précisions sur les bijoux, les coiffures, les modes féminines, l'engouement pour les oranges et les citrons qui, à l'époque, sont des fruits rares et chers.
-
BRANT SÉBASTIEN (1458-1521)
- Écrit par Jean-Claude MARGOLIN
- 6 218 mots
Même si leur inspiration doit beaucoup à la Bible, aux Pères de l'Église, aux Anciens, au droit canon et à la tradition médiévale et germanique du carnaval, du paysan-fol, des devinettes (ou Rätselspiele), des « contes de menterie » (ou Lügengeschichten) ou autres jeux burlesques, les cent douze chapitres, en vers allemands, de la Nef des fous, qui passent en revue, en les entassant dans un navire en route vers la « Narragonie », toutes les variétés de fous que charrie le monde des humains, constituent un événement.