Mentir
- Verbe à l'infinitif
Définition
- ne pas dire la vérité, tromper
- être mensonger (faire mentir une réputation)
A la forme pronominale
- se bercer d'illusions
- se tromper mutuellement
Expressions autour de ce mot
- mentir à : (vieilli) manquer à
"mentir" dans l'encyclopédie
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ZUHĀYR (520?-? 609)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 1 057 mots
Un des plus célèbres poètes arabes de la période antéislamique, Zuhāyr ibn Abī Sulmā appartient à une famille connue pour avoir fourni de nombreux poètes et sa descendance ne fait pas mentir cette réputation. Il ne semble pas s'être converti à la religion prêchée par Mahomet. Son œuvre poétique pose, bien entendu, des problèmes d'authenticité, mais on peut affirmer sans risques qu'elle représente bien la production des grands nomades d'Arabie.
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JANOWITZ GUNDULA (1937- )
- Écrit par Jean CABOURG
- 1 271 mots
Un timbre parmi les plus angéliques, mais une ampleur que seuls révèlent les opéras de Verdi et de Wagner ; une apparente placidité mais, sous le calme marmoréen, une palpitation aussi ardente que pudique ; une vocation mozartienne que prolonge un amour évident pour Richard Strauss : autant de traits qui font mentir les clichés réducteurs parfois associés au nom de la soprano allemande Gundula Janowitz (née à Berlin, le 2 août 1937).
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BRUNSCHVICG LÉON (1869-1944)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 5 207 mots
La science n'enseigne pas seulement un ensemble de résultats ou ne propose pas seulement un ensemble d'hypothèses ; elle enseigne « la vertu religieuse, qui est la sincérité absolue ; celui-là est assuré de ne jamais mentir aux hommes qui, dans le silence de la méditation scientifique, a senti l'impossibilité de se mentir à soi-même ». Les critiques contemporains ont souvent stigmatisé l'« idéalisme brunschvicgien ».
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ATHÉNION (mort en 101 av. J.-C.)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 2 163 mots
Fort de sa popularité auprès de ses compagnons d'infortune, qui apprécient ses tours de magie et ses prophéties, Athénion rassemble une troupe d'esclaves grosse de dix mille hommes ; il ceint le diadème des souverains pour ne pas faire mentir les dieux qui, dit-il, lui ont prédit qu'il serait un jour roi de Sicile. Cependant, il est assez fin politique pour comprendre qu'il doit s'allier à Salvius Tryphon.
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HUIS CLOS, Jean-Paul Sartre Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 6 058 mots
- 1 média
Dans la pièce, chaque personnage, à peine avoués ses forfaits, cède à la tentation de mentir et pis, de se mentir à soi-même. Mais les deux autres ne manquent pas de le replacer face à sa responsabilité : nul bourreau ici qu'autrui, qui vous tend le miroir impitoyable de votre propre vérité (« Voulez-vous que je vous serve de miroir ? », « Eh bien, Garcin ? Nous voici nus comme des vers »).