Merdre
- Interjection
Définition
- euphémisme pour "merde" d'après Jarry
"merdre" dans l'encyclopédie
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UBU ROI (A. Jarry) Fiche de lecture
- Écrit par Mireille LOSCO
- 5 111 mots
Sa langue extraordinaire, travaillée par les néologismes et les déformations lexicales – dont le « merdre » inaugural constitue l'exemple le plus connu –, renoue avec une inspiration grotesque issue de la fin du Moyen Âge et de Rabelais : « PÈRE UBU : Merdre !/ MÈRE UBU : Oh ! voilà du joli, Père Ubu, vous estes un fort grand voyou./ PÈRE UBU : Que ne vous assom'je, Mère Ubu !/ MÈRE UBU : Ce n'est pas moi, Père Ubu, c'est un autre qu'il faudrait assassiner.
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MÉTAPLASME, rhétorique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 065 mots
Les métaplasmes par adjonction sont la prosthèse (esquelette) ; l'épenthèse (« merdre », par Jarry) ou paragoge (avecque). L'inverse de la synérèse est la diérèse, la plupart du temps par l'adjonction du « e » muet. Les permutations ou substitutions donnent le palindrome, le verlan ou le loucherbem.
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UBU ROI (mise en scène B. Sobel)
- Écrit par Raymonde TEMKINE
- 5 086 mots
Toutefois, dès son premier et retentissant « Merdre », Denis Lavant se révèle, par son énergie d'« anarchiste complet » (Jarry), un très odieux petit bonhomme, et plutôt qu'un Charlot un Polichinelle. Au festival d'Avignon, le lieu était – rappel des origines de la pièce – la très vaste cour de récréation du lycée Saint-Joseph dont le dispositif scénique de Titina Maselli n'occupait qu'un angle.